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Paris Île-de-France

Mantes-la-Jolie: un homme condamné pour avoir frappé ses nièces à coup de barre de fer

La balance d'une statue de la déesse de la Justice, au Palais de Justice de Rennes, le 19 septembre 2017

La balance d'une statue de la déesse de la Justice, au Palais de Justice de Rennes, le 19 septembre 2017 - LOIC VENANCE

Un homme a été condamné à 2 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir frappé ses nièces à coups de barre de fer. Il leur reprochait d'avoir acheté du protoxyde d'azote.

Un homme de 20 ans a été condamné à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir frappé ses trois nièces à coups de barre de fer à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, a appris BFM PARIS Île-de-France.

Dimanche 10 mars dernier, vers 4 heures du matin, les policiers sont intervenus dans un domicile de Mantes-la-Jolie pour des violences intrafamiliales. Sur place, les fonctionnaires trouvent deux jeunes femmes, âgées de 18 et 20 ans, dont l'une qui a les mains ensanglantées. Elles déclarent s'être fait frapper par leur oncle, qui vient de prendre la fuite. Une troisième jeune femme, âgée de 20 ans également, est déjà à l'hôpital.

Une ITT de 45 jours a été délivrée à la plus jeune des nièces, pour une fracture de la main droite et de multiples contusions. Les deux autres se sont vues délivrer des ITT de 6 et 15 jours.

L'homme a reconnu un "incident avec ses nièces"

D’après les premiers éléments, les policiers présents sur place ont constaté que les jeunes femmes avaient été frappées avec une barre de fer. L'arme a bien été retrouvée sur place par les forces de l'ordre, ainsi qu'une deuxième similaire. Les deux objets ont été récupérés de la structure d'un lit superposé.

Le suspect ayant pris la fuite, les enquêteurs l'ont contacté par téléphone pour le convoquer. L'homme, âgé de 20 ans, s'est présenté au commissariat le dimanche des faits, peu avant midi.

Lors de son audition, il a reconnu un "incident avec ses nièces", chez qui il s’était rendu. L’homme a déclaré s'être rendu sur place après avoir appris que les trois jeunes femmes s'étaient fait livrer une bonbonne de protoxyde d'azote.

À l’issue de la garde à vue, l'homme a été déféré au tribunal judiciaire de Versailles pour une comparution immédiate. Il a écopé de 2 ans d’emprisonnement, dont 18 mois avec sursis probatoire pendant deux ans. Une peine assortie de diverses interdictions et de l'obligation d'indemniser les victimes. L'homme était déjà connu au fichier de traitement d’antécédents judiciaires.

Maxime Cliet Ruzza