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Paris Île-de-France

Paris: les habitants appelés à voter pour le maintien ou l'interdiction des trottinettes en libre-service

Une trottinette en libre-service à Paris (photo d'illustration)

Une trottinette en libre-service à Paris (photo d'illustration) - KENZO TRIBOUILLARD / AFP

La maire de Paris souhaite consulter les habitants sur l'avenir des trottinettes en libre-service dans la capitale.

"Mon idée, c'est qu'on arrête." Anne Hidalgo, la maire de Paris, a affirmé son opinion au Parisien quant à l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale alors que le contrat avec les trois opérateurs -Dott, Lime et Tier- se termine le 23 mars.

Toutefois, l'édile a annoncé qu'elle consulterait les Parisiens. Ils seront appelés aux urnes le 2 avril prochain. "Je respecterai le vote des Parisiens, même s'il est contraire à ce que j'aimerais", a-t-elle expliqué à nos confrères.

"Un vrai problème avec le free floating"

Dans son interview, la maire de Paris s'est retrouvée face aux questions de six Parisiens. Les transports et la sécurité routière se sont retrouvés au coeur de la discussion. Anne Hidalgo a alors réaffirmé son envie de créer un "code de la rue parisien" d'ici juin prochain. Une grande réunion sera organisée à ce propos en février afin d'améliorer la cohabitation entre bus, taxis, vélos, piétons ou encore trottinettes. Concernant ces dernières, l'édile considère qu'il y a un "vrai problème avec le free floating".

"Ce n'est pas écolo. Les salariés de ces sociétés ne sont pas correctement protégés. Je vais donc poser la question aux Parisiens, dans une votation qui sera organisée le dimanche 2 avril, pour savoir ce qu’ils veulent", a-t-elle affirmé au quotidien.

Les Parisiens, sur la base des fichiers électoraux, seront donc appelés à se prononcer sur leur avenir d'ici quelques mois. Le débat ne concerne pas les trottinettes des particuliers pour lesquelles il n'y a "pas de souci", affirme Anne Hidalgo.

Le sujet des trottinettes en libre-service se retrouve régulièrement au coeur des débats. En septembre dernier, la mairie de Paris avait d'ailleurs menacé les opérateurs de rompre leur contrat face aux nuisances et à la dangerosité qu'elles engendrent. Plusieurs élus, de la majorité et de l'opposition, semblent d'accord pour interdire, ou du moins réguler plus sévèrement, leur usage dans la capitale. David Belliard, adjoint aux mobilités, est lui-même favorable à leur interdiction.

Juliette Vignaud