L'Opéra de Paris conteste vouloir supprimer des œuvres de son répertoire au nom de la diversité

"Gisèle" à l'Opéra Garnier, en janvier 2020. - Lionel Bonaventure - AFP
Le "Lac des Cygnes" ou "Casse-Noisette" seront toujours joués à l'Opéra de Paris. L'institution a mis les choses au clair sur les réseaux sociaux lundi, après la parution d'un long papier de M, le magazine du Monde durant le week-end.
"Il n'a jamais été question de supprimer les œuvres de Noureev", affirme l'Opéra sur Twitter.
L'institution évoque une "juxtaposition malencontreuse" entre une référence à l'héritage artistique de Rudolf Noureev, directeur de la danse de 1983 à 1989, et les propos d'Alexander Neef, actuel directeur de l'opéra depuis janvier 2020.
Des critiques sur les réseaux sociaux
A l'intérieur de cet article, qui s'interroge sur la diversité au sein de l'Opéra de Paris, Alexander Neef, le directeur de l'institution, évoque en effet la disparition "sans doute" de "certaines œuvres" juste après l'énumération de plusieurs titres des ballets de Noureev. Dont le "Lac des Cygnes" et "Casse-Noisette".
Mais pour la direction, cela ne signifie aucunement que le travail de Noureev est amené à disparaître de son répertoire, comme l'affirme le magazine Valeurs Actuelles sur son site ou bien Robert Ménard, maire de Béziers, et Marine Le Pen sur Twitter.
La présidente du Front national s'est d'ailleurs fait reprendre par le danseur étoile Germain Louvet. Ce dernier lui a d'abord signifié que la vidéo censée illustrer son tweet n'était pas une production de l'Opéra de Paris - mais une version jouée par La Scala de Milan, selon la journaliste Elise Karlin. Avant d'insister: "le répertoire de l'opéra est en perpétuelle évolution", notamment grâce à l'apport de Rudolf Noureev il y a 40 ans.