"J'aime Villeneuve et j'y vis": Louis Boyard annonce porter plainte contre Cyril Hanouna

Louis Boyard accuse Cyril Hanouna d'avoir diffusé une vidéo montrant clairement son lieu de résidence à Villeneuve-Saint-Georges, sur TPMP à une heure de grande écoute. - JOEL SAGET / AFP
Louis Boyard a annoncé, ce samedi 18 janvier, qu'il porterait à nouveau plainte contre Cyril Hanouna. Il accuse l'animateur de C8 d'avoir permis aux téléspectateurs de Touche pas à mon poste de connaître son lieu de domiciliation.
"Pour tenter de faire croire que je ne vis pas à Villeneuve-Saint-Georges, il a diffusé une vidéo tournée par des militants d’extrême droite cherchant à entrer dans mon domicile", avance le député insoumis. Louis Boyard est candidat à l’élection municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), dont le scrutin doit se tenir le 26 janvier et 2 février.
"Je resterai à Villeneuve-Saint-Georges"
Dans son émission, Cyril Hanouna présentait un habitant qui dénonçait une manœuvre politique derrière cette candidature, accusant le député de ne pas y vivre. Une vidéo est alors diffusée de personnes cherchant à entrer dans l'immeuble de Louis Boyard et toquer à sa porte.
"Ces images permettent d’identifier mon adresse privée à Villeneuve-Saint-Georges. Je vais à nouveau devoir déménager à cause de l’extrême droite", a expliqué le député sur X. Et d'ajouter: "Mais je resterai à Villeneuve-Saint-Georges car c'est ma ville et que je l'aime."
"Je vais donc porter plainte contre Cyril Hanouna, je vais gagner ce procès, je vais faire respecter la dignité des habitants de Villeneuve-Saint-Georges", a-t-il conclu sur X.
Déjà un procès en cours
Louis Boyard avait déjà porté plainte contre Cyril Hanouna pour injure publique en 2022. Le député insoumis, invité sur TPMP pour parler de l'accueil des migrants à bord du bateau Ocean Viking, avait été qualifié de "tocard", "abruti" ou encore "bouffon" par l'animateur de C8.
Pour cette séquence d'une dizaine de minutes, l'Arcom avait sanctionné C8 d'une amende record de 3,5 millions d'euros. L'autorité de régulation avait estimé que les propos portaient "atteinte aux droits de l'invité, au respect de son honneur et de sa réputation", ajoutant que cette séquence traduisait "une méconnaissance par l'éditeur de son obligation de maîtrise de son antenne".