INFO BFMTV. Paris: une femme porte plainte pour viols lors d'un massage au Ritz

Lola, 26 ans, a porté plainte fin janvier. Elle dit avoir été violée par un masseur de l'hôtel Ritz, palace parisien. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.

Lola* se dit "tétanisée et choquée". Le 24 janvier, cette jeune femme de 26 ans pousse la porte d'un commissariat parisien pour porter plainte pour viol. Devant le policier qui prend sa déposition, elle explique s’être rendue, le samedi 6 janvier, au spa du Ritz, l’un des plus prestigieux palaces parisiens, implanté au numéro 15 de la place Vendôme, à deux pas du ministère de la Justice.

La plaignante avait rendez-vous pour une séance de massage au "Ritz Club & Spa", avant de se retrouver en présence d’un masseur. Toujours selon ses déclarations, ce dernier, après lui avoir longuement massé la poitrine, l'a violée à quatre reprises alors qu’elle était allongée sur le dos.

Sous le choc, Lola affirme avoir "repoussé la main" de son agresseur alors qu'il tentait, à nouveau, de la toucher au niveau du sexe. La jeune femme a ensuite rapidement quitté l’hôtel 5 étoiles avant de se confier à des proches et de décider de porter plainte quelques jours plus tard.

Le masseur "n'exerce plus" au spa

"Le parquet de Paris a été informé de cette plainte", indique à BFMTV une source judiciaire. "Les investigations, en préliminaire, du chef de viol ont été confiées au 1er district de police judiciaire."

Contactée par BFMTV, la direction du Ritz affirme que "la sécurité de (se)s clients et de (se)s collaborateurs est primordiale pour le Ritz Paris".

"C’est pourquoi, sans commenter la procédure en cours que nous considérons avec le plus grand sérieux, le Ritz Paris collabore de manière transparente avec les autorités compétentes afin d’apporter toutes les informations disponibles en sa possession", explique la direction.

Questionné sur le devenir du masseur mis en cause par la plaignante, la direction du Ritz a indiqué qu’il "n’exerçait plus" au spa de leur hôtel 5 étoiles.

*Le prénom de la plaignante a été modifié.

Stéphane Sellami