Île-de-France: le prolongement de la ligne 12 du métro entre en service le 31 mai

Près de 40.000 voyageurs sont attendus chaque jour dans les nouvelles stations Aimé-Césaire et Mairie-d'Aubervilliers.

Bonne nouvelle pour les usagers de la ligne 12. Plusieurs fois reporté, en raison de difficultés techniques, le prolongement de cette ligne de métro entrera en service le 31 mai, indique Le Parisien.

Les deux nouvelles stations Aimé-Césaire et Mairie-d'Aubervilliers accueilleront bientôt de nombreux voyageurs. Environ 40.000 voyageurs sont attendus dans les deux stations supplémentaires chaque jour.

Un chantier semé d'embûches

Le prolongement de la ligne 12 jusqu'à Aubervilliers devait initialement être achevé fin 2017. Mais, dès octobre 2014, la RATP avait annoncé devoir repousser de deux ans sa mise en service.

La régie affirmait alors rencontrer de "gros problèmes avec les concessionnaires des réseaux télécoms, assainissement et gaz", explique Christian Galivel, directeur adjoint à la RATP au Parisien. À ce moment-là, la RATP faisant le choix de creuser elle-même, afin de favoriser l'accès au chantier aux entreprises, le prolongement accusait un retard de deux ans .

En 2018, les entreprises qui réalisent les travaux, pilotées par VINCI Construction ont rencontré de nouvelles difficultés pour assécher le terrain. La mise en service est alors annoncée pour décembre 2021. Un nouveau report qui ne passe pas pour Meriem Derkaoui, alors maire d'Aubervilliers, qui dénonçait à l'époque "un scandale", pointant "la "défaillance de l'État, des constructeurs d'IDF Mobilités et de la RATP" et saisissant la justice.

S'est ensuite ajouté la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, qui a engendré de nouveaux retards sur les chantiers. La RATP avait alors annoncé que le prolongement de la ligne 12 ne serait pas finalisé avant le printemps 2022.

Cette fois-ci, fini les reports. Dès la fin du mois de mai, les habitants d'Aubervilliers ne mettront plus qu'une vingtaine de minutes pour rejoindre la gare Saint-Lazare, précise Le Parisien.

Solenne Bertrand