Île-de-France: la région vote une enveloppe de 880 millions d'euros, dont la moitié pour les transports

L'Hémicycle du Conseil régional d'Ile-de-France à Saint-Ouen. - MARTIN BUREAU / AFP
Malgré le contexte budgétaire contraint, la région Île-de-France a voté ce vendredi en commission permanente une enveloppe de 880 millions d'euros dont 740 millions dédiés à plusieurs projets d'investissement. La moitié concerne les transports.
Plus de 400 millions d'euros ont été confirmés et dédiés à l'investissement dans les transports avec notamment des crédits qui concernent la modernisation du réseau ferroviaire.
C'est le cas du projet Nexteo d'automatisation des RER B et D pour 81 millions d'euros ou encore des acquisitions foncières et études concernant la création du Centre unique de commandement pour les lignes du RER B et D. Les crédits pour la nouvelle gare de Champigny-Villiers-Bry pour un montant de 1,9 million d'euros sont aussi concernés.
Il y a aussi une nouvelle phase d'électrification de la Ligne P à La-Ferté-Milon ou encore du Paris-Troyes. Les études du prolongement de la ligne 1 du métro ont été votées pour un montant de 6,1 millions d'euros.
Des rapports dédiés à la circulation et à l'éducation
D'autres décisions ont été prises concernant des travaux pour les routes avec la desserte du port de Bonneuil, la requalification RN1, le ring des Ulis, ou encore les voies réservées sur l’A104 en Essonne. 32 millions d'euros ont également été attribués au projet de liaison Meaux-Roissy.
30 portions du plan vélo en Île-de-France ont été accordées comme à Pierrefitte-sur-Seine, Pontoise - Saint-Ouen et Rosny-sous-Bois. Le réaménagement des terminaux de fret ferroviaire du marché de Rungis a également été accordé.
Concernant le PAM (service transports pour les personnes à mobilité réduite), la région a rappelé qu'elle a mis en demeure début novembre l'opérateur Késio, une filiale de Keolis, pour mettre en place un plan d’urgence sous un mois.
Des crédits pour les lycées Lors de cette commission permanente, la région a voté plusieurs rapports en faveur de la jeunesse et de l'éducation. Les crédits pour la construction du lycée neuf à Saint-Pierre-du-Perray, la 3e tranche de travaux de rénovation pour le lycée Voillaume à Aulnay-sous-Bois, la 2e tranche de rénovation du lycée fusionné à Coulommiers, ou encore l'extension du lycée Pierre-Mendès France à Villiers le Bel.
La dotation pour mettre un deuxième bus de l'orientation pour Oriane, l'agence régionale de la promesse républicaine et de l'orientation, a été autorisée. 42 millions d'euros ont aussi été accordés pour la rémunération des stagiaires en formation professionnelle.
8 millions d'euros pour les équipements sportifs
Parmi les aides aux communes, la région va soutenir la création de maisons ou de centres de santé pour un montant de 2 millions d'euros. Cela concernera l'installation de professionnels de santé à Boissy-St-Léger, Carrières-sous-Poissy, Villejuif, Provins ou Saint-Witz dans le Val-d'Oise.
À Meudon, la région permet ainsi à la ville une continuité pour le centre de santé de la Croix Rouge. L'association humanitaire avait décidé de fermer six centres franciliens cet été en raison de graves difficultés financières.
La rénovation et l’extension des bâtiments des instituts de formations sanitaires vont se poursuivre avec un soutien de 8 millions d'euros à 10 projets (dont la restructuration des instituts de formation en soins infirmiers de la Pitié-Salpêtrière, de Rueil ou encore des centres de formation de l’hôpital d’Etampes).
La région a également accordé des subventions pour aider les villes à lutter contre les dépôts sauvages de déchet. 100.000 euros sont également accordés au syndicat de déchets de Seine-et-Marne pour enlever les déchets suite aux inondations.
Enfin, 8 millions d'euros ont été dédiés aux équipements sportifs de proximité, soit au total 2.700 équipements subventionnés par la région. 1,5 million d'euros sont également consacrés au grand plan environnemental du département du Val-de-Marne, qui prévoit la plantation de 50.000 arbres.