Île-de-France: deux lignes du métro en retard en février, les RER D et E également à la traîne

Malgré une progression de la ponctualité sur de nombreuses lignes au mois de février, les métros 6 et 9, ainsi que les RER D et E affichent toujours des retards.

Le mois de février n'a pas échappé aux perturbations dans les transports franciliens. Île-de-France mobilités a dévoilé les résultats de la ponctualité de ses lignes de métro, RER et Transiliens. Celle-ci avance "une stabilisation voire une progression sur l’ensemble des lignes et des axes".

Du côté du métro, si vous empruntez les lignes 6 et 9, vous avez probablement constaté plusieurs retards. La ponctualité y est effectivement en baisse par rapport au mois de janvier.

Concernant le métro 9, Île-de-France mobilités justifie cela par "des causes liées à l’infrastructure et aux colis suspects, ainsi que le déverminage du nouveau poste de commande et de contrôle de la ligne."

Les lignes D et E en mauvais élèves

En revanche, les autres lignes de métro affichent toutes une progression. Les lignes 1, 4, 5, 11 et 14 sont même au-delà des 100% de ponctualité. Et les métros 2, 7 et 10 s'en approchent très fortement.

Les RER A, B et C affichent également une progression par rapport au mois de janvier. À noter que le trafic avait été très perturbé l'an dernier, sur ces deux dernières lignes. La ponctualité y était inférieure à 80% pendant au moins 3 mois. Île-de-France mobilités a donc ouvert, pour la quatrième année consécutive, une campagne de dédommagement des usagers.

Les lignes D et E, elles, affichent davantage de retards. Justification apportée: "Pour le RER D, cela s’explique par des causes externes, alors que les résultats du RER E sont scrutés en raison d’un problème de graisse sur les rails."

En ce qui concerne les transiliens, les usagers de la ligne P sont touchés par des retards en raison d'incidents, dont un caténaire arraché fin février. Les lignes R et U sont également en deçà des objectifs, "en raison de problèmes sur les infrastructures de réseau".

Maïwenn Furic