"Il faut faire quelque chose": l'inquiétude des habitants de Brunoy après la mort d'un adolescent dans une rixe

La colère ne redescend pas. Au lendemain de la mort de Sékou, un adolescent de 17 ans, mortellement poignardé dans une rixe à Yerres (Essonne), les habitants de Brunoy, commune où vivait la victime, sont inquiets face à la propagation de la violence entre jeunes.
"Il faut faire quelque chose s'il vous plaît. Il faut qu'on mette en place de l'aide pour ces enfants. Ce n'est plus possible cette violence à Brunoy", clame Adeline au maire de la ville, Bruno Gallier.
La mère de famille, dont le fils était un ami de Sékou, demande un plan d'action concret. "C'est dur de voir qu'à 16 ans, 17 ans, il y a autant de violence chez les jeunes. Il faut réagir", explique-t-elle à BFMTV.
Lundi, alors qu'il sortait du lycée des métiers Louis-Armand aux alentours de 16h30, Sékou a été pris à partie par une dizaine de jeunes munis de bâtons et d'un couteau. Porteur d’une plaie au niveau du dos, la victime a été retrouvée au sol par les secours. Six personnes ont été interpellées.
Demande d'un plan d'action
Pour cette habitante de Brunoy, il est urgent que l'État "renforce les soutiens" apportés dans ces quartiers en proie à la violence. Elle évoque notamment l'importance d'employer des "éducateurs de rue" capables de renouer le dialogue avec les jeunes. Ils "ont parfois juste besoin de se confier", poursuit-elle.
Mais pour le maire de Burnoy, l'action seule de l'État ne suffira pas. "La solution repose sur l'ensemble des acteurs qu'ils soient public, associatif ou même les habitants de ce quartier. On a des choses à faire ensemble pour battir le plan d'action qui permettra de sortir de ces rixes trop fréquentes".
En 2024, l'Esonne figurait comme le département de France le plus touché par ce phénomène de rixe avec 101 faits de violences recensés.