"C'était le jackpot": comment une "simple envie pressante" s'est terminée en garde à vue à Clamart

Un véhicule de la police nationale (image d'illustration) - QUENTIN DE GROEVE / Hans Lucas via AFP
"Parfois, une enquête débute par... une simple envie pressante." Dimanche 21 septembre, le syndicat policier Unité 92 a publié sur son compte Facebook, le récit d'une arrestation dont il ne soupçonnait pas l'aboutissement. Apparemment, la "pause pipi" d'une femme, a fini au tribunal pour trafic de stupéfiants.
"Les policiers ont surpris une femme en train d'uriner sur la voie publique", relate le communiqué. Prise sur le fait, la contrevenante, termine sa besogne et tente de quitter les lieux. Mais les forces de l'ordre, arrivent à temps et décident de la contrôler ainsi que son véhicule et la passagère qui l'accompagne. Et celui-ci "s'est révélé non assuré", constatent les policiers en se penchant sur les papiers.
Pour les policiers, "c'était le jackpot"
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Dans son communiqué, le syndicat poursuit. Les policiers sentent une odeur familière. "Spontanément, la passagère a remis un pochon de résine de cannabis". Dans la foulée, "la conductrice avoue vendre des produits stupéfiants".
La brigade se lance alors dans une fouille complète du véhicule. "C'était le jackpot!", rapporte Unité 92. Dans la voiture, les forces de l'ordre découvrent différents sachets. À l'intérieur, de la cocaïne, de l'héroïne, du THC, de l'ecstasy et encore de la résine de cannabis. Pour les policiers, les charges sont amplement suffisantes. Ils placent les deux femmes en garde à vue.
L'enquête, mène ensuite la brigade chez les deux mises en cause. Sur place, ils retrouvent à nouveau de la résine de cannabis et de l'argent liquide. Selon la publication Facebook, une troisième personne est impliquée. Il s'agit du propriétaire du véhicule. Et si chez lui, lors de la perquisition les forces de l'ordre ne trouvent pas trace de produits stupéfiants, elles saisissent là aussi de l'argent liquide ainsi que des produits de luxe.
Le propriétaire de la voiture est, lui aussi, placé en garde à vue. Tous les trois ont été déférés.