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Paris Île-de-France

Grève des éboueurs à Paris et manifestations: Emmanuel Grégoire veut envoyer la facture à l'Etat

Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris.

Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris. - AFP

La mairie de Paris a ouvert, le 21 mars dernier, une cellule de crise pour gérer ces différents dossiers.

Un mois de mars chargé pour la mairie de Paris. Entre la grève des éboueurs et les manifestations contre la réforme de retraites, la municipalité a ouvert une cellule de crise le 21 mars dernier.

Les conditions particulières de ces dernières semaines ont un coût dans le budget de la ville. Une somme qu'Emmanuel Grégoire compte bien demander à l'État, comme il l'affirme ce vendredi dans Le Parisien.

"Nous sommes en train de le calculer, puisque nous avons l'intention d'adresser la facture à l'État pour être remboursés", explique le premier adjoint à la mairie de Paris.

Mobilisation humaine, réparations...

Cette facture comprendra entre autres, les heures supplémentaires des agents mobilisés pour préparer la capitale aux manifestations mais aussi pour ramasser et réparer après son passage. "C’est à la fois de la mobilisation humaine mais aussi des dépenses d’investissement pour réparer ce qui a été cassé, ainsi que des reprises de travaux de voirie quand il y a eu des dégradations", détaille Emmanuel Grégoire chez nos confrères.

Rachida Dati, la maire du 7e arrondissement, a de son côté exigé le remboursement d'une partie de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, au prorata des perturbations. Une demande balayée par Emmanuel Grégoire qui affirme que les Parisiens ne recevront pas de chèque de la ville.

"Quitte à être cynique, qu’elle s’adresse aux gens dont c’est la responsabilité, qu’elle demande un geste à l’État (...) Elle est au cœur des forces politiques qui sont responsables de cette situation", déclare le premier adjoint.

Si la grève des éboueurs parisiens a été suspendue mardi dernier, environ 5000 tonnes de déchets doivent encore être retirées des rues de la capitale. Emmanuel Grégoire espère une "amélioration significative d'ici le début de la semaine prochaine".

Marine Langlois