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Paris Île-de-France

Gennevilliers: deux personnes interpellées après des tirs de mortiers d'artifice lors d'un mariage

Véhicule de police (image d'illustration).

Véhicule de police (image d'illustration). - AFP

Des tirs de mortiers d'artifice ont été tirés sur le parvis de l'hôtel de ville de Gennevilliers, à l'occasion d'un mariage samedi 21 octobre. Deux personnes ont été interpellées.

Ce devait être un heureux événement. Samedi 21 octobre, alors qu'un mariage était célébré à la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), deux invités ont été interpellés après avoir fait usage de mortiers d'artifices, relate Le Parisien.

Sur la parvis de l'hôtel de ville, situé avenue Gabriel-Péri, il est 16h00 au moment où les mariés sortent de la salle de mariage. C'est à ce moment précis que les deux invités dégainent des mortiers d'artifice et tirent en l'air.

Deux gardiens de la paix qui se trouvent à quelques pas décident alors de les contrôler. Les deux individus se rebellent et refusent de se soumettre aux ordres des forces de l'ordre. D'après le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, les effectifs de police ont ensuite été "pris à partie par une cinquantaine de convives".

"Pris à partie par une cinquantaine de convives"

Pour pouvoir sortir de la foule, les policiers ont dû lancer une grenade de désencerclement et lacrymogène. Des renforts policiers ont également été dépêchés sur place.

Au final, deux des convives ont été interpellés, un troisième a été lévèrement blessé à l'oeil.

"Ce type de débordements ne saurait être toléré et je remercie et soutiens totalement tous les policiers qui ont fait face à ce groupe hostile et ont mis un terme à ces troubles à l’ordre public", a souligné le préfet de police sur son compte X (ex-Twitter).

Auprès de nos confrères du Parisien, le maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc, a indiqué que cet incident a éclaté alors qu'un "autre cortège était en train de rentrer dans la mairie". L'édile indique avoir "récupéré le cortège suivant en pleurs" et les "mariés et leurs invités avaient les yeux qui coulaient pendant la cérémonie."

Martin Regley Journaliste