BFMTV
Paris Île-de-France

"Faire barrage au RN est pour moi un devoir": le député sortant Guillaume Vuilletet (Ensemble) se retire dans le Val-d'Oise

Guillaume Vuilletet à l'Assemblée nationale, en août 2017.

Guillaume Vuilletet à l'Assemblée nationale, en août 2017. - Jacques Demarthon - AFP

Guillaume Vuilletet, député sortant (Ensemble) de la 2e circonscription du Val-d'Oise, annonce ce mardi 2 juillet se retirer de la course à la députation. S'il assure ne soutenir "aucun" des programmes de ses opposants, ce dernier ne souhaite pas "favoriser" la victoire du RN.

"J'ai décidé de ne pas poursuivre ma participation à ce scrutin". Guillaume Vuilletet, député de la 2e circonscription du Val-d'Oise depuis 2017 dans le camp présidentiel, annonce sur X ce mardi 2 juillet se retirer de la course à la victoire à quelques heures de la limite officielle des dépôts de candidature.

"Cela n'efface ni ma volonté de lutter pour ce territoire ni celle de m'investir dans la proposition d'un projet républicain, apte à assurer un avenir serein à notre pays", écrit Guillaume Vuilletet.

"Notre pays est à la croisée des chemins"

Le député sortant s'était qualifié au second tour ce dimanche 30 juin, en se positionnant à la troisième place (25,35%), derrière Ayda Hadizadeh du Nouveau Front populaire (33,47%) et Nadejda Remy du Rassemblement national (30,21%).

Avec son désistement, le Val d'Oise demeure tout de même un département extrêmement disputé. Quatre triangulaires, dans les 1re, 4e, 6e et 7e circonscriptions sont à l'écriture de ces lignes toujours d'actualités.

"Faire barrage au RN est pour moi un devoir et je ne veux en aucun cas favoriser sa victoire", assure Guillaume Vuilletet.

Même s'il se retire, celui qui était jusqu'alors vice-président du groupe de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale ne donne pas son blanc-seing à ses opposants. "Notre pays est à la croisée des chemins. (...) La décision que je prends ne vaut en aucun cas soutien aux programmes qui nous sont proposées", écrit-il.

Des projets qui, selon l'élu, "menacent" le pouvoir d'achat des Français, mais aussi la stabilité budgétaire de la France ou encore notre modèle social et la cohésion sociale du pays.

Alixan Lavorel