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Paris Île-de-France

Enseignant tué à Arras: Valérie Pécresse annonce le doublement des brigades régionales de sécurité

La présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pecresse à Paris le 14 juin 2023

La présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pecresse à Paris le 14 juin 2023 - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP

La présidente de région Île-de-France explique doubler le nombre d'agents, de 50 à 100, pour sécuriser les lycées, après l'attaque mortelle dont a été victime un professeur d'Arras.

"La sécurité des lycées est ma priorité." Trois jours après l'assassinat de Dominique Bernard, enseignant à Arras, par un ex-élève radicalisé, la présidente de la région Île-de-France a présenté des mesures pour sécuriser les lycées franciliens dans les colonnes du Parisien.

L'ancienne candidate à la présidentielle, qui assure que "rien ne remplace la présence humaine" a ainsi annoncé le doublement des brigades régionales de sécurité (BRS), de dix à vingt, soit une évolution d'une cinquantaine à cent agents.

"Cent agents qui vont pouvoir être déployés par brigade de cinq à chaque fois qu'il y aura une suspicion, une angoisse, une situation tendue dans un établissement. Ces agents sont aguerris, formés à la médiation en milieu scolaire", a-t-elle confirmé à la sortie du lycée Louis Armand de Yerres, en Essonne, ce lundi 16 octobre.

12% "d’incidents de sécurité" en plus

En attente de la formation des agents, qui va durer "quelques semaines, quelques mois", des "brigades cynophiles" vont être déployées "pour sécuriser les abords des lycées". Valérie Pécresse plaide également pour un "renforcement des clôtures, des portiques d'accès, des sas" dans les établissements.

Au risque d'une "importation du conflit israélo-palestinien" s'ajoute "une situation de sécurité qui n'est pas bonne", avec une augmentation de 12% "d’incidents de sécurité" (rixes, agressions, tirs de mortier, alertes à la bombe...) depuis la rentrée scolaire comparé à l'année dernière.

Concernant les alertes à la bombe, Valérie Pécresse a expliqué au Parisien avoir saisi "le ministère de l’Intérieur pour lui dire de ne pas prendre ce phénomène à la légère, et de renforcer les équipes d’enquête". "Il faut sanctionner sévèrement les auteurs", demande-t-elle.

Fanny Rocher