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Paris Île-de-France

Émeutes à Persan: 18 personnes interpellées dans l'enquête sur l'incendie de la mairie

La façade de la mairie de Persan a été totalement brûlée.

La façade de la mairie de Persan a été totalement brûlée. - BFMTV

Une série d’interpellations a eu lieu ce mardi dans le cadre de l’enquête ouverte après l’incendie volontaire de la mairie de Persan au cours des émeutes urbaines qui avaient suivi la mort de Nahel en juin dernier.

Une série d’interpellations a eu lieu ce mardi dans le cadre de l’enquête ouverte après l’incendie volontaire de la mairie de Persan (Val-d’Oise) et du poste de police municipale au cours des émeutes urbaines qui avaient suivi la mort de Nahel, tué par un tir de policier à Nanterre.

Des perquisitions menées aux domiciles

Dans un communiqué, le tribunal judiciaire de Pontoise a annoncé "l’interpellation de 18 personnes" ainsi que "leur placement en garde-à-vue". Le parquet ayant précisé que des perquisitions avaient été menées aux domiciles des personnes interpellées.

Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, la mairie de Persan a été entièrement brûlée au cours d’une soirée de violences urbaines.

Une enquête pénale avait été ouverte pour destructions par incendie en bande organisée, association de malfaiteurs et participation à un attroupement en vue de commettre des violences et des dégradations. Elle avait été confiée à la section de recherches de gendarmerie de Versailles.

"Les investigations menées depuis la date des faits" ont permis "l'identification de plusieurs individus suspectés d’avoir participé à leur commission", a précisé le parquet.

"Pendant le temps des gardes-à-vues, les auditions, confrontations et examens techniques et scientifiques permettront de préciser les charges pouvant être retenues contre les mis à cause", a conclu le procureur de la République de Pontoise, Pierre Sennes.

Un ministre et Valérie Pécresse sur place

Après ces incidents, qui s’étaient déroulés aux alentours de 2h du matin, le ministre de la Ville et du Logement de l'époque, Olivier Klein, s’était rendu sur place "pour témoigner de la solidarité du gouvernement envers la mairie, ses élus et la population de Persan".

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait également fait le déplacement pour constater les dégâts. Au cours de sa visite, elle avait affirmé le soutien de la Région et annoncé mettre "20 millions d'euros sur la table pour reconstruire immédiatement tout ce qui a été détruit".

Au cours de la nuit d’émeutes, le bâtiment de la police nationale et le conservatoire avaient également été détruits à Persan.

Charlotte Lesage