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Paris Île-de-France

Élections régionales: Audrey Pulvar ne veut pas être la candidate "uniquement du PS"

Audrey Pulvar

Audrey Pulvar - CHARLY TRIBALLEAU / AFP

"Je n'irai pas qu'au nom du Parti socialiste", a déclaré l'ex-journaliste, pressentie pour être tête de liste aux prochaines régionales en Ile-de-France.

L'ex-journaliste Audrey Pulvar, adjointe de la maire PS de Paris Anne Hidalgo et possible tête de liste de gauche aux régionales en Ile-de-France, a souligné lundi qu'elle ne voulait pas être la candidate "uniquement du Parti socialiste", en laissant planer le doute sur sa décision finale.

Elle a précisé sur Public Sénat que "900 personnes" issues de la gauche, des écologistes et de la société civile ont rejoint la structure de campagne "Ile-de-France en commun", contre "230 il y a une dizaine de jours".

"L'idée, c'est évidemment d'être de plus en plus nombreux, mais tant que je n'aurai pas réussi à convaincre les appareils politiques comme le Parti communiste, le Parti des Radicaux de gauche, avec qui nous discutons (...), tant que ces discussions-là n'auront pas abouti à un rassemblement de la gauche en général et de la société civile (...), je ne serai pas candidate, parce que je ne veux pas être la candidate d'un parti", a expliqué Audrey Pulvar.

"Je n'irai pas qu'au nom du Parti socialiste. Je suis soutenue par le Parti socialiste et j'ai un immense respect pour ce parti, pour son histoire, pour ce qu'il représente (...) mais je ne serai pas la candidate uniquement du Parti socialiste", a-t-elle assuré.

Pas de candidature officielle

Elle a aussi souligné qu'elle ne serait pas forcément candidate y compris si cette union à gauche aboutissait: "A la fin, au moment où on aura estimé que ce rassemblement est assez large, assez complet, est-ce que je serai la mieux placée pour conduire la liste, ce n'est pas encore déterminé".

"On verra en fonction de ce que le rassemblement aura donné", a-t-elle insisté, en évoquant notamment la décision qu'auront prise les Verts.

Elle a jugé au passage que le secrétaire national d'EELV Julien Bayou, qui s'est déclaré candidat, était "parti un peu tôt, parce qu'il est parti sans même avoir essayé de faire cette union".

"Il est le candidat d'un parti, il est le candidat des Verts; moi je suis la candidate d'un rassemblement", a-t-elle fait valoir, tout en assurant "ne demande(r) à personne de renoncer à quoi que ce soit".

Juliette Mitoyen avec AFP Journaliste BFM Régions