Cycliste tué à Paris: Laurent Nunez constate une "montée des violences" sur la route

Après la mort d'un cycliste tué par un automobiliste ce mercredi 16 octobre à Paris, le préfet de police de Paris observe "une montée des violences, parfois pour des motifs qui sont extrêmement futiles".
Laurent Nunez estime cependant ne pas en "tirer de constat sur l'usage de la voie publique à Paris", souligne-t-il au micro de BFMTV, ce jeudi 17 octobre. "Il faut mettre ce fait très grave de côté", poursuit-il, estimant que des questions se posent et qu'il y a "tout un usage à réguler".
"On voit bien qu'il y a un développement des modes de transports, qui sont les vélos, les trottinettes, les motos. Il y a un usage de plus en plus partagé de l'espace public à Paris, c'est une volonté de la maire de Paris et force est de constater que ce sont les habitudes des Parisiens et des Parisiennes de plus en plus", déclare le préfet.
Une enquête judiciaire a été ouverte "pour des faits qui laissent à penser que l'acte aurait pu être volontaire", a indiqué Laurent Nunez. "Je n'en sais pas plus", a-t-il ajouté.
Un nombre d'accidents en baisse
Pour sécuriser la ville, le préfet rapporte des "contrôles routiers menés régulièrement pour réprimer les infractions qui concernent les véhicules automobiles et les cyclistes qui, souvent, ne respectent pas le code de la route".
En 2024, le nombre d'accidents, de blessés concernant les usagers vulnérables "baisse depuis le début d'année, de -4 à -26% en fonction des catégories", affirme Laurent Nunez. "Il faut s'en féliciter", répète-t-il à deux reprises.