Ce que l'on sait de la mort d'un enfant de neuf ans retrouvé en arrêt respiratoire à Châtillon

Un petit garçon de neuf ans a été retrouvé vendredi en arrêt respiratoire dans sa chambre, à Châtillon (Hauts-de-Seine). L'enfant est mort dans la nuit de dimanche à lundi, à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre.
• Le garçon retrouvé inanimé par son frère
Selon son père contacté par BFMTV, l'homme indique que c'est le frère de 11 ans du petit garçon qui l'a retrouvé inanimé dans sa chambre alors qu'il devait se rendre à l'entraînement de judo avec lui, vers 20 heures.
Avant l'arrivée des secours, il avait pratiqué un massage cardiaque sur son petit frère. Le père ajoute que lui et sa femme étaient absents au moment du drame. Selon son père, l'enfant a été retrouvé avec une ceinture de kimono autour du cou et autour de la poignée de la fenêtre de sa chambre avec une petite blessure à la tête.
Une autopsie en cours
Actu 17, qui avait révélé l'information ce lundi, indiquait que l'enfant a été retrouvé pendu. Toutefois le père du garçon indique à BFMTV que son fils n'était pas pendu lorsque son frère l'a trouvé. Il avance néanmoins que l'enfant pourrait avoir potentiellement pratiqué le "jeu du foulard".
Les circonstances exactes du décès de l'enfant n'ont pour le moment pas été déterminées. Les investigations et l'autopsie du corps sont en cours.
• La victime n'avait pas "de problème apparent"
Contactée par BFMTV, le père de l'enfant affirme qu'il était joyeux, sans problème apparen". À la connaissance de ses proches, le jeune garçon n'aurait pas subi des situations de harcèlement et n'avait pas de problème scolaire.
L'enquête ouverte a été confiée au commissariat de Montrouge.
• Deux cellules psychologiques ont été ouvertes
Après ce drame, deux cellules psychologiques ont été mises en place. Des psychologues de l’Éducation nationale sont ainsi intervenus dans l'établissement scolaire du garçon, situé à l'école Gambetta, en CM1, à Châtillon, afin d'aider les jeunes élèves.
La municipalité a de son côté mis en place une cellule d'écoute psychologique par téléphone disponible pour tout le monde. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Nadège Azzaz, la maire de Châtillon, a précisé que "rien ne sert de spéculer", tout en apportant son soutien à la famille.