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"Ça n'a rien à voir": en dédicace à Neuilly-sur-Seine, Nicolas Sarkozy refuse de commenter sa mise en examen

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Après avoir été mis en examen vendredi dans le cadre de l'enquête sur le financement de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy a refusé de commenter cette nouvelle étape judiciaire. Il était présent ce samedi dans une librairie à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour une séance de dédicaces.

L'ex-président Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité s'exprimer sur son agenda judiciaire samedi au lendemain de sa double mise en examen dans l'enquête sur de possibles manoeuvres frauduleuses pour le disculper des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007.

"Je fais ce que j'ai toujours fait, partager des souvenirs, des réflexions, de l'amitié avec des gens qui ont tenu à venir", a déclaré l'ancien chef de l'État lors d'une dédicace de son dernier livre dans une libraire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

"Ça n'a rien à voir avec l'emploi du temps de cette semaine ou de la semaine suivante", a-t-il ajouté.

Double mise en examen pour l'ex-président

Plusieurs centaines d'habitants étaient venus faire signer le deuxième tome des mémoires de la figure de proue de la droite française, "Le temps des combats", ou prendre un selfie avec l'ancien président, qui a été maire de la très cossue commune de Neuilly pendant près de 20 ans.

Nicolas Sarkozy a été mis en examen vendredi pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'escroqueries au jugement en bande organisée.

Cette décision, qui ouvre la voie à un procès dans un quatrième dossier pour Nicolas Sarkozy, est venue conclure trois jours et demi d'interrogatoire par deux magistrats financiers chargés d'instruire le dossier.

L'agenda judiciaire de Nicolas Sarkozy s'annonce particulièrement chargé. Outre le procès sur le financement libyen, prévu début 2025, il sera jugé en novembre en appel dans le dossier Bygmalion. L'affaire dite "Bismuth" pourrait faire l'objet d'un nouveau procès, pour raisons procédurales.

AB avec AFP