"C'était un garçon très serviable": l'hommage d'une proche de Djibril, tué dans une rixe à Coignières

Trois jours après la rixe mortelle survenue à Coignières (Yvelines), une proche de la victime, un adolescent de 14 ans, témoigne sur BFMTV. Hawa, amie de la mère de Djibril, salue "un petit garçon bien éduqué".
"Djibril, c'était quelqu'un de très serviable (...), dit-elle d'une voix posée. Il respectait ses aînés et les personnes quand il les croisait dans la rue, en disant bonjour, ou même en les aidant à porter leurs courses."
Un adolescent proche de sa mère
Hawa dresse également le portrait d'un adolescent proche de sa maman. "Il lui portait beaucoup d'attention", détaille-t-elle, avant d'ajouter qu'il se préoccupait "de son bien-être, de ce qu'elle ressentait". Cette dernière avait d'ailleurs confié à nos confrères de RTL que son fils "n'était pas un bagarreur".
Le soir de sa mort, Djibril s'était rendu à Coignières en provenance de Maurepas, ville voisine où il vivait. La victime, qui pratiquait la boxe depuis deux ans, était venue avec son père assister à des combats d'arts martiaux mixtes (MMA), réunissant parents et enfants. Il n'était pas connu des services de police.
Aux alentours de minuit, à la fin de l'événement, des affrontements ont eu lieu en dehors de l'établissement entre deux bandes de jeunes de Maurepas et de Coignières.
Au cours de la rixe, Djibril a reçu des coups à la tête qui lui seront fatals, a indiqué le parquet de Versailles. Les coups pourraient avoir été assénés à l'aide d'un marteau, selon une source policière. La victime est décédée vers 1h du matin, malgré les tentatives de réanimation des secours.
Une marche blanche pour lui rendre hommage
Hawa confirme qu'une marche blanche sera organisée pour rendre hommage à Djibril.
"On n'a pas encore la date, on attend de passer toutes les démarches administratives, les funérailles, l'enterrement, explique-t-elle. Ensuite, la marche blanche sera organisée avec la mairie de Maurepas, où il vivait, et la mairie de Coignières, là où s'est déroulé le drame."
L'organisation de la marche blanche avec les deux communes est un facteur "très important", assure Hawa, notamment pour "faire passer un message aux jeunes". Selon elle, la mort de l'adolescent a créé des tensions supplémentaires.
"[Il faut] apporter un message de paix, d'un savoir-vivre ensemble, souligne-t-elle. Même si on n'est pas du même quartier, qu'on n'a pas grandi ensemble, on peut vivre ensemble et éviter toutes ces guerres-là, éviter de détruire des familles."
L'adolescent mis en cause dans la mort de Djibril a été mis en examen ce mardi pour "meurtre sur mineur de 15 ans".