Bagneux: 14 interpellations lors de violences urbaines après la mort d'un homme en garde à vue

Un écusson de la police nationale (illustration) - DENIS CHARLET / AFP
Depuis le 11 décembre et la mort d'un homme en garde à vue à Bagneux, des violences urbaines ont éclaté dans les Hauts-de-Seine. Dans les nuits de vendredi 13 à dimanche 15 décembre, des feux de poubelles ou encore des tirs de mortiers ont été recensés à Châtillon, déjà touché par le phénomène depuis plusieurs jours, mais aussi à Bagneux, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Malakoff, Antony, Châtenay-Malabry ou encore Le Plessis-Robinson.
À l'origine de ces violences, "des petits groupes mobiles de 8 à 10 personnes", a expliqué la préfecture du département à BFM Paris Île-de-France.
Des faits de violences "sporadiques"
Au total, 14 personnes ont été interpellées pour attroupement armé en vue de commettre des violences ou des dégradations, dont 11 uniquement dans la nuit du 11 au 12 décembre, détaille la préfecture de police de Paris.
"Les faits de violences urbaines restent à ce stade sporadiques et de faible intensité, circonscrits à des communes proches de la ville d’origine du défunt", assure-t-elle.
Les épisodes de violences urbaines à Fontenay-aux-Roses "n'ont pas donné lieu à des interpellations", précise toutefois le parquet de Nanterre ce lundi 16 décembre.
Une sécurisation renforcée a été mise en place sur le département par la préfecture de police et sera "maintenue aussi longtemps que nécessaire". Un dispositif qui "a permis de contrôler la situation", ajoute la préfecture des Hauts-de-Seine.
Une cagnotte ouverte
En parallèle, une enquête de l'IGPN est toujours en cours pour rechercher les causes de la mort de l'homme. Selon ses avocates, ce dernier souffrait d'"une pathologie mentale lourde" et était "sous curatelle renforcée".
Il avait été placé en cellule de garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte pour infractions à la législation sur les stupéfiants.
Une cagnotte a été ouverte pour venir en aide à la famille de l'homme mort en garde à vue. Ce mardi 17 décembre, 520 personnes y ont contribué, récoltant ainsi plus de 8.800 euros.