Attaques en Israël: deux individus déférés en comparution immédiate pour apologie du terrorisme et menaces de mort à Paris

La balance d'une statue de la déesse de la Justice, au Palais de Justice de Rennes, le 19 septembre 2017. - LOIC VENANCE
À la suite de l'attaque du Hamas en Israël survenue samedi 7 octobre, deux individus ont été déférés en comparution immédiate pour "apologie du terrorisme" et "menaces de mort réitérées proférées en raison de la religion", a appris BFMTV du parquet de Paris.
Un homme en détention provisoire
Le premier individu a été interpellé dimanche 8 octobre dans le 19e arrondissement de Paris. L'homme qui dit être Syrien a crié "Allahu Akbar" devant une école-synagogue aux alentours de 13h50.
Ce mardi 10 octobre, il a été déféré en comparution immédiate pour "menaces de mort réitérées proférées en raison de la religion" et de "violences sur personne dépositaire de l’autorité publique n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail". L’affaire a été renvoyée au 20 novembre, et le prévenu a été placé en détention provisoire.
Le même jour, dans le 16e arrondissement de la capitale, un autre individu a été interpellé à proximité de la synagogue ACIP. Il lui est reproché d'avoir crié "sales juifs, que 150 morts, ce n'est pas beaucoup. Il en aurait fallu plus" devant le lieu de culte, aux alentours de 13h55.
Quatre individus relâchés
Il a été déféré en comparution immédiate le 10 octobre 2023 pour "apologie du terrorisme" et "menaces de mort réitérées proférées en raison de la religion". L’affaire a été renvoyée au 20 novembre et le prévenu placé sous contrôle judiciaire.
Par ailleurs, dans la nuit du dimanche à lundi, aux alentours de 1 heure du matin, quatre individus ont été interpellés sur le pont d'Iéna, dans le 7e arrondissement. Les policiers les avaient repérés alors qu'un individu, alcoolisé, portait un drapeau palestinien et un keffieh.
Selon un témoin présent, ils criaient "Vive la Palestine à mort les juifs, à mort Israël". Placés en garde à vue, ils ont été relâchés sans poursuites car aucun élément n'a permis aux enquêteurs de corroborer d'éventuels propos litigieux.
En tout en France, "plus de 20 interpellations" ont eu lieu depuis samedi 7 octobre, a annoncé Gérald Darmanin ce mercredi 11 octobre depuis une école juive de Sarcelles (Val d'Oise).