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Paris Île-de-France

"Amazonie en feu": Greenpeace occupe les abords de l’Elysée pour dénoncer "l’hypocrisie" de Macron

"Amazonie en  feu - Macron complice": les militants de Greepeace ont déployé une banderole devant l'Élysée

"Amazonie en feu - Macron complice": les militants de Greepeace ont déployé une banderole devant l'Élysée - Simon Lambert - Greenpeace - Capture d'écran Twitter Greenpeace France

Les militants de l'ONG environnementale réclament des actions de la part du chef de l'État pour stopper les importations françaises, qui contribuent aux incendies et à la déforestation en Amazonie.

Des militants de l'ONG Greenpeace se sont invités aux portes du palais de l'Élysée à Paris ce jeudi matin, pour en bloquer l'un des accès, rue du Faubourg Saint-Honoré. Les activistes ont installé un camion de pompier devant l'une des entrées.

D'après des messages et des photographies diffusés sur Twitter par l'organisation, plusieurs militants se sont barricadés à l'intérieur de ce camion tandis que d'autres se trouvent dans les airs, sur l'échelle, où ils ont déployé une banderole. "Amazonie en feu - Macron Toujours complice", peut-on lire. Avec cette nouvelle action, Greenpeace souhaite dire "stop aux importations qui détruisent l'Amazonie", explique l'ONG de défense de l'environnement sur Twitter.

"L’an dernier, Emmanuel Macron promettait de lutter contre la déforestation. Depuis? Aucune mesure concrète. Nous bloquons un accès à l’Élysée pour dénoncer l’hypocrisie d’Emmanuel Macron et l’appeler à agir", expliquent les militants.

"Emmanuel Macron doit mettre un terme aux importations françaises qui contribuent à la destruction de l'Amazonie, poursuit Greenpeace. Le soja que nous importons pour nourrir nos élevages détruit des écosystèmes précieux. Ça suffit", ajoute l'organisation.

Macron voulait "répondre à l'appel de la forêt qui brûle"

À l'été 2019, alors que de violents incendies ravageaient déjà la forêt amazonienne en Amérique du Sud, le président de la République avait promis de "répondre à l'appel de la forêt qui brûle", selon ses propos tenus au G7. "Aujourd'hui en Amazonie, de manière très concrète, nous allons agir."

Un an après et alors que les incendies continuent de faire rage dans la plus grande forêt du monde, de nombreuses ONG comme Greenpeace réclament des actions immédiates et demandent des comptes à Emmanuel Macron, qui n'a selon elles toujours rien entrepris pour réduire les importations françaises depuis l'Amérique du Sud.

Juliette Mitoyen Journaliste BFM Régions