A13: la direction des routes "confiante" pour une réouverture totale de l'autoroute fin juin

Le segment entre le périphérique parisien et Vaucresson est fermé depuis la détection, le 18 avril, de fissures à la suite d'un affaissement de terrain. L'autoroute a rouvert dans le sens province-Paris le vendredi 10 mai. La partie dans le sens Paris-province est espérée pour fin juin.

Les automobilistes pourront-ils de nouveau emprunter l'A13 dans le sens Paris-province d'ici la fin du mois? C'est en tout cas ce qu'espère la Dirif (direction des routes d'Île-de-France), après la fermeture de l'autoroute le 19 avril et la détection d'une fissure le 18 avril dernier.

L'autoroute a rouvert dans le sens province-Paris le vendredi 10 mai. L'organisation se dit confiante pour une réouverture totale de l'A13 d'ici fin juin, comme ce qui avait été annoncé il y a quelques semaines par la préfecture des Hauts-de-Seine, a appris BFM Paris Ile-de-France ce lundi 3 juin.

Selon la direction des routes d'Ile-de-France, le calendrier est pour le moment tenu. Les travaux concernant le réseau hydraulique, menés par le département, sont en cours.

Ces travaux, qui représentent une grosse partie de ce qui doit être fait, devraient être terminés aux alentours du 20 au 22 juin, selon la Dirif. Par la suite, les travaux de revêtement ne devraient durer que quelques jours. Toujours d'après la Dirif, il n'y a pas de raison que les travaux soient en retard.

Néanmoins, selon des informations publiées par Franceinfo, la réouverture de l’A13 ne serait pas garantie avant l’ouverture des JO le 26 juillet prochain. Une perspective qui risquerait de poser problème à l’organisation. L'A13 permet d'accès à quatre sites olympiques: le golf à Guyancourt, l’équitation à Versailles, le VTT sur la colline d’Elancourt et puis le cyclisme sur piste, le BMX et les épreuves d'escrime du Pentathlon à Montigny-le-Bretonneux.

Les travaux à l'origine des fissures autorisés mais "avec réserve"

Dans son communiqué de presse diffusé lundi 29 avril, le préfet des Hauts-de-Seine a avancé la thèse d'un mouvement de terrain causé par la tenue de travaux "à l’extérieur de l’ouvrage".

Impossible de ne pas faire le lien avec les travaux réalisés depuis plusieurs mois au sein de l'ancienne caserne Sully, acquise par le département des Hauts-de-Seine en 2016, et choisie pour devenir le musée du Grand Siècle. Les travaux pointés du doigt, dans la cour de la caserne, sont plus précisément ceux d'un parking souterrain espéré par le département des Hauts-de-Seine.

Selon une source proche du dossier, la Dirif avait émis un avis positif pour ces travaux menés par le département pour le musée du Grand Siècle, mais avec réserve. La Dirif devait être consultée pour voir les modalités effectives des travaux.

Selon cette source à BFM Paris Ile-de-France, le département des Hauts-de-Seine aurait commencé les travaux avant la consultation de la Dirif.

Selon la direction des routes, les travaux étaient censés être menés suffisamment loin du "mur de soutènement" de l'autoroute pour qu'il n'y ait pas d'impact, comme le rapporte une enquête de Franceinfo. Mais les travaux de ce parking ont été menés sans avis de la Dirif, et beaucoup plus proche de l'A13 que ce qui était prévu.

Contacté par BFM Paris Île-de-France, le département des Hauts-de-Seine n'a pas souhaité nous répondre.

Sur la date de fermeture de l'autoroute, la Dirif affirme avoir fermé l'autoroute dès que la fissure a été relevée, soit le jeudi 18 avril au soir.

Garance Amespil avec Alicia Foricher