INFO BFM PARIS ÎLE-DE-FRANCE. A13 coupée: la réouverture de l'autoroute n'aura pas lieu avant le 1er mai

Une fissure sur l'autoroute A13, le 19 avril 2024 - MIGUEL MEDINA / AFP
Les travaux à mener sont importants et vont encore s'étaler sur plusieurs jours. Si bien que la réouverture de l'A13 entre le périphérique parisien et Vaucresson (Hauts-de-Seine) interviendra le 1er mai "si toutes les conditions sont réunies, indique la Direction interdépartementale des routes d'Île-de-France (DiRIF) à BFM Paris Île-de-France.
Cet axe est fermé dans les deux sens de circulation depuis le jeudi 18 avril, date à laquelle un affaissement de terrain a été détecté. Une "fissure transversale sur le secteur de Saint-Cloud" a notamment été observée, relate la préfecture des Hauts-de-Seine.
Le week-end suivant, la DiRIF, le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) et cinq entreprises ont réalisé un diagnostic autour de la fissure et conduit des premiers travaux de remblaiement et de colmatage.
Un déplacement du mur de soutènement
"Ce diagnostic nous a permis de confirmer que la fissuration de la chaussée et de l’ouvrage hydraulique situé sous l’autoroute sont les conséquences d’un déplacement du mur de soutènement", précisent les services de l'État dans un communiqué publié dans la soirée du 22 avril.
Cette même source ajoute que des mesures de surveillance en continu vont être prises "pour suivre les mouvements du mur ainsi que l’évolution des fissures en particulier pour ce qui concerne l’ouvrage hydraulique".
Et d'ajouter: "Si les conclusions de la surveillance confirment une stabilisation du terrain, les premiers travaux de réparation de la chaussée et de protection de l’ouvrage hydraulique pourraient être engagés d'ici la fin de la semaine".
Vers une "galère effroyable"?
Différents élus, dont Valérie Pécresse, Hervé Morin ou Karl Olive, réclament la gratuité de l'A14 et du duplex de l'A86 le temps que les travaux sur l'A13 soient conduits à leur terme pour éviter toute saturation des itinéraires bis.
Autrement, la présidente du conseil régional d'Île-de-France dit craindre une "galère effroyable pour les Franciliens et les Normands".
"C'est un élément qu'on va examiner, comme d'autres", répond Patrice Vergriete, ministre délégué chargé des transports, jugeant que cette option n'apporterait cependant pas de réponse à l'augmentation du trafic.