2200 policiers, sécurisation des Champs-Élysées: quel dispositif policier à Paris pour le match France-Maroc

La préfecture de police de Paris a communiqué son dispositif policier pour éviter les débordements à l'occasion de la demi-finale France-Maroc.

"Arrêtez de faire les grincheux", rétorquait mardi après-midi Gérald Darmanin questionné à l'Assemblée nationale sur des éventuels débordements à l'occasion du match France-Maroc, assurant vouloir laisser les supporters "faire la fête".

Pour assurer la sécurité lors de cette soirée, 5000 policiers vont être déployés en Ile-de-France, dont 2200 rien que dans la capitale. La semaine dernière, à l'occasion des quarts de finale qui ont vu la qualification du Maroc et de la France, ils étaient 1.200 à Paris.

L'accent sera particulièrement mis sur le secteur des Champs-Élysées, traditionnel lieu de rassemblement pour fêter les victoires. De nombreux policiers en tenue seront mobilisés sur l'avenue et sur les axes alentours "pour prévenir les comportements dangereux, les actes de vandalisme et les agressions", détaille la préfecture de police de Paris dans un communiqué.

Vigilance renforcée dans les transports

Un temps réclamé par la maire du 8e arrondissement, la circulation sera autorisée sur les Champs-Élysées. Toutefois, pour limiter l'afflux de véhicules, certains accès à la capitale vont être bloqués, comme samedi dernier lors des quarts de finale. Les portes de la Muette, Maillot, des Ternes, Dauphine et Champerret, seront fermées à partir de la fin du match, en l'absence de prolongations, à 22 heures.

Des patrouilles vont également être déployées dans les transports en commun, et notamment dans les gares et stations empruntées pour rejoindre le secteur des Champs-Élysées, comme la ligne 1 du métro ou le RER A.

Des consignes aux préfets

Par ailleurs, le dispositif sera étendu sur toute l'Ile-de-France pour prévenir toute sorte de débordements. En amont de la rencontre, il a été demandé en outre aux préfets, a-t-on appris de source policière, d'organiser "des opérations de visites des parties communes (caves, toits d'immeubles, locaux à ordures susceptibles de dissimuler mortiers d'artifice, pétards ou objets dangereux), en particulier dans les quartiers ayant connu des incidents" samedi dernier.

Les préfets devront faire procéder "au retrait des poubelles, des barrières de chantiers ou de tout autre matériau pouvant être utilisé comme une arme par destination, dans les périmètres identifiés comme susceptibles d'accueillir des foules importantes à l'issue du match".

https://twitter.com/justinecj Justine Chevalier Journaliste police-justice BFMTV