Crash d'avion en Dominique: des gendarmes de haute montagne envoyés pour aider à récupérer les corps

Un avion Cessna. Photo d'illustration - LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP
Des spécialistes de la haute montagne de la gendarmerie nationale arriveront ce mardi 11 février en Martinique pour aller participer aux opérations de récupération des corps de deux victimes d'un crash aérien sur l'île voisine de la Dominique, a annoncé lundi le nouveau préfet de l'île française, Etienne Desplanques.
Des hommes du peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix seront "mis à disposition des autorités de la Dominique", a précisé Etienne Desplanques lors d'une rencontre avec la presse, en marge de son installation dans ses nouvelles fonctions.
La gendarmerie a précisé qu'un détachement de spécialistes montagne va apporter son assistance technique aux autorités locales.
Ce détachement compte deux gendarmes du peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix, trois de l'Unité de coordination technique de Montagne (UCTM) et un du Centre national d'instruction au ski et à l'alpinisme de la gendarmerie (Cnisag), a détaillé la gendarmerie.
"L'épave reste accrochée à une falaise verticale friable"
Un avion de tourisme qui faisait la liaison entre l'île de la Dominique et la Martinique avec quatre Français à bord s'est écrasé le 26 janvier, peu après son décollage.
L'appareil a été localisé sur un site particulièrement escarpé dans l'intérieur des terres. Deux corps ont été récupérés mais deux autres, qui sont toujours dans l'épave, sont hors d'atteinte des secours présents sur place.
"L'épave reste accrochée à une falaise verticale friable et végétalisée de plusieurs centaines de mètres de haut, au sein d'un massif rocheux éloigné et soumis à des conditions météorologiques difficiles", précisait la préfecture lors de sa dernière communication sur ce sujet, le 30 janvier.
Le colonel Bertrand Host, cité par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, précise que le personnel déployé est "formé et préparé techniquement". Ils risquent dans ces conditions de faire face à des "difficultés techniques" qu'ils seront "capables de résoudre", assure-t-il. La durée de leur mission est "difficile à évaluer" et dépendra "des conditions météorologiques".