Météo: une "fraîcheur généralisée" attendue sur la France la semaine prochaine

Un ciel sombre au-dessus de La Défense (Saint-Cloud) le 3 avril 2024 - Emmanuel Dunand / AFP
L'été peine à s'imposer. Si une partie de l'Hexagone connaît un temps estival cette semaine, comme à Toulouse où la barre des 30°C a été atteinte ce jeudi 6 juin, la France va connaître "une fraîcheur plus généralisée" la semaine prochaine, explique à BFMTV.com François Jobard, prévisionniste à Météo-France.
"Les températures vont baisser partout et surtout au Sud", prévient-il.
En cause: de l'air frais venant de l'Atlantique nord sur l'Europe de l'Ouest. Cette baisse du mercure débutera dès dimanche avec une dégradation pluvio-orageuse qui arrive par le quart sud-ouest.
Pas un présage de l'été
À l'échelle du pays, les températures resteront ainsi en dessous des normales de saison durant la semaine, avec vraisemblablement des passages pluvieux dont l'intensité et la localisation restent à préciser.
François Jobard précise toutefois que cet épisode n'a pas un "caractère remarquable" et que, surtout, il ne présage pas de la suite de l'été. En effet, en juin 2019, la France avait été touchée début juin par la tempête Miguel, suivie d'un important coup de frais autour du 10 juin.
"Pourtant, 15 jours après, on a établi des records absolus de températures", se remémore le prévisionniste.
"Aujourd'hui, on est moins habitués à un tel scénario car entre 2020 et 2023, on a régulièrement eu chaud en juin", ajoute-t-il.
Les 40°C atteints en Europe?
Plus significatif néanmoins, on observera un contraste de températures très important la semaine prochaine à l'échelle du continent. En effet, la Grèce, la Turquie, la Libye et une partie des Balkans s'attendent à un gros coup de chaud avec l'arrivée d'une masse d'air extrêmement chaude pour la saison.
"On attend des températures particulièrement élevées qui pourraient dépasser les 40°C de façon très précoce", explique François Jobard.
Selon le prévisionniste, ce phénomène est "symptomatique du réchauffement que l'on vit". Effectivement, les températures du sud du continent seront plus proches des records de chaleur locaux que notre fraîcheur sera proche des records de froid en France.