Météo: la grisaille de retour par le nord de la France, début de la baisse des températures

Le ciel sera couvert et accompagné de pluies dans le nord du pays ce lundi 10 juin. Dans le reste du pays, le soleil sera bien présent avant que le ciel ne se couvre dans plusieurs régions.

La hausse des températures n'aura pas duré longtemps. Le mercure va redescendre quelques degrés en-dessous des normales de saison à partir de ce lundi 10 juin, en raison d'un phénomène de "décrochage polaire", caractérisé par une plongée du courant-jet-polaire du nord vers le sud du pays.

Dans la partie nord de l'Hexagone, une perturbation apportera un ciel couvert et un vent de nord-ouest soutenu dans les régions bordant la Manche dans la matinée. Du côté des Hauts-de-France, de nombreuses précipitations sont attendues au cours de la journée.

Seulement 16°C à Lille et Amiens

Cette partie du territoire sera la plus marquée par la baisse des températures. Seulement 16°C sont attendus à Lille et à Amiens, et 18°C à Rouen et Alençon.

Dans le reste du territoire, le soleil sera bien présent dans la matinée avant que le ciel devienne gris des Pays de la Loire à l'Île-de-France et aux Ardennes dans l'après-midi, puis de la Vendée à la Bourgogne et à l'Alsace dans la soirée, les pluies resteront rares. Le ciel sera aussi couvert au-dessus des Pyrénées et des Alpes, avec quelques averses attendues dans la journée.

Il fera jusqu'à 19°C à Biarritz, 24°C à Bordeaux et Perpignan, et 26°C à Lyon, Marseille et Ajaccio.

Les températures resteront en dessous des normales de saison avant de remonter à partir de jeudi, avec vraisemblablement des passages pluvieux dont l'intensité et la localisation restent à préciser.

François Jobard explique toutefois à BFMTV.com que cet épisode n'a pas un "caractère remarquable" et que, surtout, il ne présage pas de la suite de l'été. En effet, en juin 2019, la France avait été touchée début juin par la tempête Miguel, suivie d'un important coup de frais autour du 10 juin.

"Pourtant, 15 jours après, on a établi des records absolus de températures", se remémore le prévisionniste.

"Aujourd'hui, on est moins habitués à un tel scénario car entre 2020 et 2023, on a régulièrement eu chaud en juin", ajoute-t-il.

Emilie Roussey