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-4°C à Aurillac et Reims, -2 à Clermont... Les gelées matinales de retour cette semaine

Illustration de froid

Illustration de froid - AFP

Des gelées matinales sont attendues mardi et mercredi, avec des valeurs atteignant localement les -6°C. Si la situation n'est pas anormale en avril, elle met en péril les cultures.

Malgré l'arrivée du printemps, le 20 mars dernier, les gelées matinales persistent dans l'Hexagone. Ce mardi, et particulièrement mercredi, les températures vont descendre en-dessous des normales de saison tôt le matin.

Un phénomène qui s'explique par un temps largement ensoleillé les deux jours. "Conséquence de ce ciel dégagé: de fréquentes gelées matinales", explique Météo-France sur son site.

Jusqu'à -6°C mercredi

Mardi, des minimales allant de -4 à 0°C sont attendues "du Massif Central au Grand-Est", et des températures comprises de -1 à 3°C "de la Normandie aux Hauts-de-France jusqu'au Centre-Val-de-Loire et en Rhône-Alpes", détaille l'institut.

Il fera ainsi -4°C à Aurillac, -2°C à Reims, Nancy et Mulhouse, -1°C à Clermont-Ferrand et Metz, 0°C à Abbeville, Caen, Lille, Orléans, Besançon, Dijon et Auch. 

Le phénomène va s'étendre et s'accentuer mercredi matin, pour toucher "la moitié ouest dans l’intérieur des terres", et les gelées seront "localement fortes dans le nord-est avec quelques valeurs prévues de l’ordre de -4 à -6°C", ajoute Météo-France.

Le mercure ne dépassera pas les -4°C à Reims, Nevers et Nancy, les -3°C à Clermont-Ferrand et Limoges, -2°C au Mans, Metz, Besançon et Dijon, -1°C à Agen, Grenoble, Tours, Rouen et Rennes et 0°C Nantes, Lille, Montauban et Auch. 

Les températures remonteront ensuite jeudi, et les gelées s'atténueront malgré quelques épisodes entre le Massif Central et le nord-est. 

Des épisodes dangereux pour les récoltes

Si ces gelées printanières ne sont pas exceptionnelles, elles accentuent "le danger pour les cultures". Comme l'explique Météo-France, "la douceur printanière favorise le bourgeonnement de la végétation. Les cultures sont alors particulièrement sensibles au gel, en particulier les arbres fruitiers et la vigne qui peuvent subir des pertes conséquentes".

L'institut rappelle notamment les conséquences du gel tardif d'avril 2021, qui a détruit "80%" des récoltes sur certaines exploitations.

Marc Hay avec Fanny Rocher