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Trump prêt à être interrogé sous serment dans l'enquête russe

Donald Trump

Donald Trump - JIM WATSON / AFP

Début janvier, Donald Trump avait jugé "improbable" qu'il y ait un entretien avec le procureur spécial.

Le président américain Donald Trump a assuré mercredi qu'il était prêt à être interrogé sous serment par le procureur spécial chargé de l'enquête russe qui fait peser une épée de Damoclès sur sa présidence.

"Je suis prêt à le faire (...) J'aimerais vraiment le faire", a déclaré M. Trump lors d'un échange impromptu avec un petit groupe de journalistes à la Maison Blanche à quelques heures de son départ pour le Forum économique mondial de Davos, en Suisse.

"Je le ferais sous serment, absolument", a-t-il ajouté, réaffirmant une nouvelle fois qu'il n'y avait selon lui eu "aucune collusion".

Si l'ingérence de Moscou dans les élections - notamment sous forme de piratages informatiques ou de diffusion de fausses informations - ne fait pas de doute aux yeux des services de renseignement, le procureur spécial Robert Mueller enquête sur une éventuelle collusion entre l'équipe de Donald Trump et Moscou.

Trump avait jugé "improbable" qu'il y ait un entretien avec le procureur 

Le procureur spécial, qui fut patron du FBI de 2001 à 2013, a récemment inculpé plusieurs proches de Donald Trump, parmi lesquels le général Michael Flynn, qui fut son conseiller à la sécurité nationale. Ce dernier a plaidé coupable d'avoir menti au FBI et a accepté de coopérer avec la justice.

Au-delà de la collusion avec Moscou, Robert Mueller tente aussi de déterminer si le président américain s'est rendu coupable d'entrave à la justice.

Les investigations se concentrent en particulier sur les conditions dans lesquelles il a limogé en mai le directeur du FBI James Comey. Selon ce dernier, qui a témoigné sous serment devant le Sénat, le président lui a personnellement demandé, lors d'un entretien dans le Bureau ovale, d'enterrer l'enquête sur Michael Flynn.

Début janvier, Donald Trump avait jugé "improbable" qu'il y ait un entretien avec le procureur spécial.

Interrogé sur le calendrier d'une telle audition, il a évoqué mercredi, en termes vagues, une possible échéance d'ici "deux ou trois semaines".

La rédaction avec AFP