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Syrie : à l’ONU, Obama veut une résolution « ferme »

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Le président Barack Obama a réclamé mardi une résolution « ferme » du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'élimination des armes chimiques en Syrie avec des « conséquences » pour le régime Assad s'il ne tient pas parole.

« Il faut une résolution ferme du Conseil de sécurité pour vérifier que le régime Assad tient ses engagements », a déclaré Barack Obama à la tribune de l'ONU, au premier jour de l'assemblée générale, jugeant que la communauté internationale n'avait pas été à la hauteur face à la tragédie syrienne, et défendant sa menace d'une intervention armée contre le régime syrien.

« Un accord sur les armes chimiques devrait stimuler un effort diplomatique plus large, pour atteindre un accord politique en Syrie », a-t-il également déclaré.

« Je ne pense pas qu'une action militaire, menée depuis l'intérieur du pays ou par des puissances extérieures, peut mener à une paix durable », a poursuivi le président américain.

« Je ne pense pas non plus que l'Amérique ou aucun pays doive décider de qui va diriger la Syrie, c'est au peuple syrien de décider. Mais un dirigeant qui a massacré ses citoyens et gazé des enfants à mort ne peut pas regagner la légitimité pour conduire un pays gravement divisé », a-t-il poursuivi, à propos du président syrien.

Les Etats-Unis prêts à recourir à la force

Revenant sur la politique américaine au Moyen-Orient, il a ajouté que les Etats-Unis « étaient prêts » à recourir à la force si nécessaire au Moyen-Orient.

« Nous confronterons les agressions extérieures contre nos alliés et partenaires, comme nous l'avons fait durant la guerre du Golfe », a-t-il ajouté, se disant également déterminé à « démanteler les réseaux terroristes ».

Et « nous ne tolérerons pas le développement ou l'utilisation d'armes de destruction massive », a encore indiqué le président américain.

Cette déclaration est intervenue alors que les Etats-Unis et la Russie s'opposent depuis des jours sur une résolution du conseil de sécurité sur la question des armes chimiques syriennes.

La rédaction avec AFP