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Sommet Trump-Kim: le train du leader nord-coréen repart pour la Chine

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président des Etats-Unis Donald Trump, le 12 juin 2018 à Singapour

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président des Etats-Unis Donald Trump, le 12 juin 2018 à Singapour - SAUL LOEB, AFP/Archives

Jeudi passé, la rencontre entre les deux hommes avait été raccourcie de manière inattendue.

Ce samedi, le train blindé de Kim Jong Un a quitté la gare vietnamienne de Dong Dang, pays dans lequel la rencontre entre Donald Trump et le leader nord-coréen se tenait jusqu'à jeudi passé.

L'homme fort de Pyongyang est monté à bord du train dans cette gare du nord du Vietnam avant qu'il ne s'ébranle lentement pour le long trajet vers la capitale nord-coréenne a travers la Chine. 

Avant son départ, le dirigeant nord-coréen avait rendu hommage au leader révolutionnaire vietnamien Ho Chi Minh samedi à Hanoi. Il s'agit du premier voyage de Kim Jong Un au Vietnam, autre régime à parti unique. C'est aussi la première fois qu'un dirigeant nord-coréen se rend dans ce pays depuis la visite en 1964 de Kim Il Sung, allié proche de Ho Chi Minh. 

Vers une nouvelle rencontre?

Jeudi passé, la rencontre avait été raccourcie de manière inattendue de quelques heures après que les négociations entre les deux hommes ont été infructueuses. Comme l'expliquait ce vendredi un haut responsable du département d'Etat américain, Donald Trump aurait demandé à Kim Jong Un de "tout" mettre sur la table, mais les divergences sur la "dénucléarisation" et les sanctions ont bloqué les discussions. 

"Aucun accord n'a été conclu pour le moment, mais leurs équipes respectives ont hâte de se rencontrer" à nouveau, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, dans un communiqué.

Lever les sanctions "nous aurait de facto placé dans la situation de subventionner le développement en cours des armes de destruction massive en Corée du Nord", a-t-il poursuivi. "Les armes elles-mêmes doivent être sur la table".

"Dans ses discussions, le président a mis au défi les Nord-Coréens de voir plus grand. Le président a encouragé le président Kim à tout miser. Et nous étions aussi prêts à tout miser", a-t-il ajouté.

Hugo Septier avec AFP