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Moyen-Orient

Liban: l'ONU "très inquiète", appelle "toutes les parties à la désescalade"

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Après les explosions de bipeurs et de talkies-walkies du Hezbollah qui ont fait plusieurs morts depuis le début de la semaine au Liban, l'ONU s'est dit "très inquiète" ce vendredi 20 septembre, appelant à une "désescalade" du conflit.

L'ONU, "très inquiète" de la situation au Liban visé notamment par des frappes israéliennes, a appelé ce vendredi 20 septembre à la "désescalade" et à la "retenue maximale". "Nous sommes très inquiets de l'intensification de l'escalade autour de la Ligne bleue, y compris la frappe meurtrière aujourd'hui à Beyrouth", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

"Nous appelons toutes les parties à la désescalade immédiatement. Tout le monde doit faire preuve d'une retenue maximale", a-t-il ajouté.

Ce vendredi, une frappe israélienne sur Beyrouth a tué 14 personnes dont le chef de la force Al-Radwan, l'unité d'élite du Hezbollah, Ibrahim Aqil. La chaîne du Hezbollah, al-Manar, a diffusé en direct des images de la scène de l'attaque, montrant des ambulances se précipitant sur les lieux de la frappe et transportant des blessés sur des civières.

"Un crime de guerre"

Lors d'une réunion à l'ONU, Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l'homme, a également rappelé que le droit international "interdit" l'utilisation d'appareils "piégés" ayant l'apparence d'objets "inoffensifs".

"C'est un crime de guerre de commettre des violences destinées à propager la terreur parmi les civils", a-t-il ajouté devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

Cette frappe intervient au lendemain d'une vague d'explosions de bipeurs au Liban qui a coûté la vie au moins 37 personnes, selon le dernier bilan des autorités locales.

O.E. avec AFP