Afghanistan : le désengagement des forces étrangères profite à l’armée afghane

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Dans le camp français de Surobi, les formateurs sont formés. Des stages sur les premiers soins au combat, la mécanique, la topographie, ou encore la prévention contre les engins explosifs improvisés sont organisés chaque jour. En moyenne, deux formations par semaine leur sont proposées. Mais, les Afghans ont encore des progrès à faire.
Dans le camp afghan de Pol-e-charki, la compagnie de blindés est la première à être entièrement formée par des instructeurs afghans, sous supervision française. Ici, le désengagement est concret et nécessaire.
Côté Afghan, le désengagement n'inquiète pas. On se veut confiant : "tout n'est pas parfait pour l'armée de l'air ou pour l'armée de terre. Des efforts restent à accomplir. Mais en s'entrainant bien, nous devrions être prêts pour 2014 « s’explique l’un des capitaines afghan.
Moins de deux ans avant le retrait annoncé des forces étrangères d'Afghanistan, l'armée afghane a commencé à prendre son destin en main. Dans le calendrier prévisionnel actuel, le 26 décembre 2013, toutes les écoles de formation seront autonomes.