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Le film sur Lula choisi pour représenter le Brésil aux Oscars

Le président brésilien Lula, déjà nanti d'une cote de popularité à faire pâlir ses homologues et quasiment assuré de voir son amie Dilma Rousseff lui succéder à la tête du Brésil, a reçu jeudi un nouvel honneur : sa biographie portée à l'écran a été chois

Le président brésilien Lula, déjà nanti d'une cote de popularité à faire pâlir ses homologues et quasiment assuré de voir son amie Dilma Rousseff lui succéder à la tête du Brésil, a reçu jeudi un nouvel honneur : sa biographie portée à l'écran a été chois - -

SAO PAULO (Reuters) - Le président brésilien Lula, déjà nanti d'une cote de popularité à faire pâlir ses homologues et quasiment assuré de voir son...

SAO PAULO (Reuters) - Le président brésilien Lula, déjà nanti d'une cote de popularité à faire pâlir ses homologues et quasiment assuré de voir son amie Dilma Rousseff lui succéder à la tête du Brésil, a reçu jeudi un nouvel honneur : sa biographie portée à l'écran a été choisie pour représenter le Brésil aux Oscars d'Hollywood.

"Lula - le fils du Brésil", film indépendant dressant un portrait flatteur de l'ancien ouvrier, a été choisi à l'unanimité jeudi par un panel de réalisateurs et de responsables gouvernementaux pour représenter le Brésil le 27 février, dans la catégorie "Meilleur film étranger".

Le timing de ce choix a fait tiquer au Brésil. Lula, même s'il n'est pas candidat, joue un rôle majeur dans l'élection présidentielle du 3 octobre. Son ancienne collaboratrice Dilma Rousseff, du Parti des Travailleurs, pourrait remporter l'élection dès le premier tour, selon les sondages.

Le film racontant la vie de Lula a été classé sixième dans un récent sondage sur le site internet du ministère de la Culture, demandant aux internautes leur choix pour représenter le Brésil.

"Notre décision n'a aucun lien avec la politique", a dit le président de l'Académie du cinéma brésilien, Roberto Farias, dans un communiqué. "Lula est une star ici et à l'étranger. Il est connu mondialement."

Yukari Sekine et Tatiana Ramil, Clément Guillou pour le service français