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Ukraine: les forces ukrainiennes affirment avoir le plein contrôle de Kharkiv

Un bâtiment résidentiel touché lors de combats à Kharkiv, samedi 26 février 2022 au troisième jour de la guerre en Ukraine

Un bâtiment résidentiel touché lors de combats à Kharkiv, samedi 26 février 2022 au troisième jour de la guerre en Ukraine - Sergey Bobok - AFP

Au quatrième jour de l'offensive russe, les forces ukrainiennes ont le plein contrôle de Kharkiv, ville du Nord-Est de 1,4 million d'habitants à la frontière russe, selon le gouverneur local Oleg Sinegoubov.

Les forces ukrainiennes ont affirmé ce dimanche avoir repoussé une percée russe à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine où se déroulent des combats de rue, et le nombre de réfugiés approche les 400.000 alors que la pression internationale sur la Russie s'accroît.

Au quatrième jour de l'offensive russe, les forces ukrainiennes ont le plein contrôle de Kharkiv, ville du Nord-Est de 1,4 million d'habitants à la frontière russe, selon le gouverneur local Oleg Sinegoubov.

Kharkiv est sous notre contrôle total" a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, assurant qu'une "élimination des ennemis dans la ville" était en cours.

Dans la matinée, des combat de rues avaient été rapportés ainsi que la présence des blindés russes, abandonné ou en feu.

"Légion internationale"

"Vassylkiv, Kiev, Cherniguiv, Soumi, Kharkiv et beaucoup d'autres villes vivent dans des conditions qu'on n'avait pas vues sur nos terres (...) depuis la Seconde guerre mondiale", a lancé Volodymyr Zelensky, accusant la Russie de considérer les zones habitées "comme une cible légitime".

Il a salué la formation d'une "coalition anti-guerre" internationale pour soutenir l'Ukraine et appelé les étrangers à venir se battre "contre les criminels de guerre russes" dans la "Légion internationale" qu'en est train de former le pays.

Depuis jeudi, quelque 368.000 réfugiés ont fui les combats en Ukraine pour les pays voisins et leur nombre "continue à augmenter", a annoncé le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés. La Pologne en a compté quelque 156.000, et l'Allemagne a rendu gratuits les trains pour tous les Ukrainiens venant de ce pays.

Le Kremlin, qui affirme vouloir mettre fin à un prétendu "génocide" de Russes en Ukraine, a accusé dimanche l'Ukraine de ne pas "saisir l'opportunité" de pourparlers après une nouvelle offre proposant de discuter au Bélarus, d'où la Russie a envahi son voisin.

C.Bo. avec AFP