Julian Assange: son avocate minimise le scénario d'un dénouement rapide

Julian Assange lors d'une conférence de presse à l'ambassade d'Equateur à Londres, le 18 août 2014. - John Stillwell - AFP
Le fondateur de Wikileaks s'est-il montré trop optimiste? Une avocate de Julian Assange a jugé "très difficile" mardi de savoir quand il quittera l'ambassade d'Equateur à Londres où il vit reclus depuis 26 mois, en raison du "grand nombre" de procédures judiciaires en cours.
"Difficile de donner un calendrier"
L'Australien de 43 ans, fondateur de WikiLeaks, a déclaré lundi qu'il quitterait l'ambassade "sous peu" et présenté un démenti implicite à des informations de presse indiquant qu'il souffrait de problèmes pulmonaires et cardiaques.
Mais selon l'avocate Jennifer Robinson, "il est très difficile de donner un calendrier" pour sa sortie de l'ambassade tant qu'il n'aura pas reçu la garantie de ne pas être extradé aux Etats-Unis.
Risque d'extradition
Il partira "dès qu'auront été négociées les conditions permettant à Julian de quitter l'ambassade avec l'assurance que l'asile politique dont il bénéficie, et qui le protège du risque d'extradition vers les Etats-Unis, sera respecté", a-t-elle dit au groupe audiovisuel public australien ABC. "Et ce n'est toujours pas le cas", a-t-elle ajouté.
Réfugié depuis juin 2012 à l'ambassade d'Equateur, il bénéficie depuis le 18 août de la même année de "l'asile politique".