Guerre en Ukraine: Zelensky assure qu'une invitation à intégrer l'Otan est "nécessaire à la survie" de son pays

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 6 septembre 2023 à Kiev (Ukraine). - Ida Marie Odgaard / Ritzau Scanpix
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré ce dimanche 1er décembre qu'une invitation à intégrer l'Otan était "nécessaire à la survie" de l'Ukraine, près de trois ans après le début de l'invasion russe du pays.
"L'invitation de l'Ukraine à adhérer à l'Otan est nécessaire à notre survie. Nous travaillons à tous les niveaux pour renforcer la position de l'Ukraine et de l'ensemble de la communauté euro-atlantique", a déclaré Volodymyr Zelensky à l'issue d'entretiens avec des dirigeants de l'UE à Kiev.
Volodymyr Zelensky a par ailleurs affirmé que l'Ukraine avait besoin de plus d'armes et de garanties de sécurité avant d'accepter d'entamer des négociations avec la Russie pour mettre fin à l'invasion du pays.
"Ce n'est que lorsque nous aurons tous ces éléments et que nous serons forts que nous devrons établir (...) l'ordre du jour de la réunion avec les assassins", a-t-il clamé.
Un cessez-le-feu évoqué
Le président ukrainien s'était dit prêt pour la première fois à des concessions territoriales contre des garanties de protection de l'Otan vendredi 29 novembre.
Kiev a jusqu'à présent toujours exclu de céder des territoires en échange de la paix, alors que Vladimir Poutine exige de son côté que l'armée ukrainienne se retire de davantage de territoires, et se refuse à toute adhésion de son adversaire à l'Otan.
Volodymyr Zelensky avait également laissé entendre qu'il était disposé à attendre avant de récupérer les zones occupées par l'armée russe - près d'un cinquième du pays -, si un tel accord pouvait offrir la sécurité au reste de l'Ukraine et mettre fin aux combats.
Près de trois ans après le lancement d'une offensive à grande échelle par Vladimir Poutine, le retour prévu de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, dans un contexte d'escalade marquée par le tir par Moscou d'un nouveau puissant missile vers l'Ukraine, a relancé les interrogations sur la possibilité d'un cessez-le feu. Moscou contrôle environ 18% du territoire internationalement reconnu de l'Ukraine, y compris la péninsule de Crimée qu'elle a annexée en 2014.