Fin des recherches à Dnipro: le bilan final est de 44 morts et 20 disparus

Des habitants regardent des sauveteurs travaillant sur un bâtiment résidentiel détruit après un tir de missile, à Dnipro le 16 janvier 2023. 44 personnes sont mortes après cette attaque et 20 restent portées disparues. - VITALII MATOKHA / AFP
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Des soldats ukrainiens aux États-Unis pour se former à l'utilisation de batteries de missiles Patriot
Entre 90 et 100 militaires ukrainiens sont arrivés lundi aux États-Unis afin de se former à l'utilisation des batteries de missiles antiaériens Patriot. Ils ont atterri à l'aéroport régional de Fort Still dans le but de commencer leur formation sur la base militaire éponyme, rapporte Fox News. Cet entraînement doit prendre plusieurs mois selon le département américain de la Justice.
Joe Biden avait annoncé la livraison de ces équipements phares de l'arsenal américain fin décembre à l'occasion d'une visite de Volodymyr Zelensky à Washington. L'Allemagne s'est elle aussi engagée à fournir à l'Ukraine une batterie de missiles du même type.
Chars livrés à l'Ukraine: le Royaume-Uni "soutiendra" Kiev jusqu'à "la victoire"
Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a justifié mardi l'envoi de chars à l'Ukraine afin d'aider le pays "à repousser" les Russes dans l'est et le sud du pays, affirmant que Londres soutiendra les Ukrainiens jusqu'à "la victoire".
"Le message que nous envoyons au [président russe Vladimir] Poutine c'est que nous nous sommes engagés à défendre les Ukrainiens jusqu'à ce qu'ils soient victorieux", a-t-il dit devant un centre de recherche à Washington.
Samedi, Londres a annoncé la livraison à Kiev de blindés Challenger 2, ce qui constituera la première livraison de chars lourds de fabrication occidentale à l'Ukraine.
Les recherches ont pris fin à Dnipro et le bilan s'élève à 44 morts, dont 5 enfants
Après quatre jours de recherche, les secours ukrainiens ont annoncé la fin des opérations sur la zone de l'immeuble d'habitation partiellement par un missile à Dnipro. Le bilan final est de 44 morts, dont 5 enfants, et 20 disparus.
"À 13h [14h en France], les opérations de recherche et de sauvetage sur le site de la frappe de missile dans la ville de Dnipro ont été achevées", ont indiqué les services de secours ukrainiens sur la messagerie Telegram.
79 personnes, dont 16 enfants, ont également été blessées dans l'attaque.
Un déserteur russe s'enfuit en traversant la frontière norvégienne par la zone arctique
Un Russe se présentant comme un ex-mercenaire du groupe paramilitaire Wagner est parvenu à s'enfuir en traversant la frontière russo-norvégienne dans l'Arctique, poursuivi par une patrouille russe, leurs chiens et en étant visé par des tirs. Il va demander l'asile à la Norvège, a déclaré lundi son avocat.
Andreï Medvedev a été arrêté après avoir illégalement franchi la frontière dans la nuit de jeudi à vendredi, a expliqué à l'AFP son avocat norvégien, Brynjulf Risnes.
"J'étais sous la menace d'être enlevé, d'être assassiné, d'être descendu, voire même pire d'être condamné à la masse comme Noujine", explique le jeune homme qui se présente comme déserteur.
Evgueni Anatolievitch Noujine est un ex-détenu et déserteur de Wagner dont l'effroyable exécution avec une masse avait été filmée et rendue publique mi-novembre.
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Au moins sept morts côté russe dans une explosion de munitions près de la frontière avec l'Ukraine
Au moins sept personnes ont été tuées samedi dans une explosion de munitions causée par la détonation accidentelle d'une grenade dans des locaux pour le personnel militaire dans la région de Belgorod, près de la frontière ukrainienne, a rapporté mardi l'agence de presse Interfax.
Les corps de quatre personnes qui étaient portées disparues après l'incident ont été découverts, selon un porte-parole des services de secours cité par l'agence, portant désormais le bilan des morts à au moins sept.
Selon Interfax, un sergent a fait exploser de manière "non-intentionnelle" une grenade dans un dortoir, provoquant une explosion des munitions et un incendie. Sur Telegram, le média Baza, réputé proche des services de sécurité russes, a affirmé que toutes les victimes étaient des soldats mobilisés pour aller combattre en Ukraine.
Un tueur en série russe condamné pour plus de 80 meurtres demande à aller se battre en Ukraine
Mikhaïl Popkov, un tueur en série russe doublement condamné à la perpétuité pour le meutre de 80 femmes (il en a depuis avoué 3 de plus) a annoncé lors d'une interview à la télévision russe sa volonté d'aller se battre sur le front ukrainien.
Il explique avoir constitué un dossier, actuellement en examen, pour demander une autorisation de libération dans le but d'aller combattre auprès des forces russes engagées dans le conflit. Cette requête est liée à la tournée des pénitenciers menée par Evgueni Prigojine, le chef de l'organisation paramilitaire Wagner, qui cherche à mobiliser dans les prisons. L'organisation promet une libération à la seule condition d'aller se battre six mois sur le front.
Mikhaïl Popkov explique que malgré ses dix ans en prison, il se sent toujours capable d'aller se battre. Il précise toutefois qu'il n'est pas pressé que son dossier soit accepté car il considère que les mois de janvier et de février sont les plus froids, ce qui est vrai au regard des moyennes des températures durant ces mois.
Von der Leyen assure que l'UE soutiendra l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra"
L'Europe continuera à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra" face à la Russie, a promis la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'un discours mardi à la réunion du Forum économique mondial à Davos.
"Le soutien inébranlable que nous apportons à l'Ukraine ne connaîtra aucun relâchement. Que ce soit pour aider à rétablir l'alimentation en électricité, en chauffage et en eau, ou pour préparer les efforts de reconstruction à long terme", a-t-elle insisté.
L'ONU annonce que plus de 7.000 civils sont morts depuis le début de la guerre
Plus de 7.000 civils sont morts des conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon un communiqué du Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HDCH) publié lundi et relayé par le Guardian.
Le HDCH a pu officialisé la mort de 7.031 civils au total tous camps confondus, dont 6.536 dans les territoires contrôlés par l'Ukraine et 495 dans ceux tenus par la Russie. L'institution explique que le nombre réel de civils décédés dans le conflit est "beaucoup plus élevé" et pourrait s'élever à plusieurs dizaines de milliers.
"La plupart des victimes civiles enregistrées ont été causées par l'utilisation d'armes explosives ayant des effets sur une vaste zone, notamment des tirs d'artillerie lourde, des systèmes de roquettes à lancement multiple, des missiles et des frappes aériennes", précise le communiqué.
Le bilan provisoire de l'attaque de Dnipro est désormais de 44 morts
Selon des informations obtenues par les correspondants de BFMTV sur place, le bilan du bombardement d'un immeuble d'habitation de la ville ukrainienne de Dnipro samedi est à présent de 44 morts.
Les destructions ont été causées missile russe qui s'est écrasé sur l'immeuble selon l'armée de l'air ukrainienne. Une responsabilité niée par la Russie, qui renvoie la faute à une possible erreur venant des systèmes antiaériens ukrainiens.
Un conseiller de Volodymyr Zelensky démissionne après des propos polémiques sur Dnipro
Oleksi Arestovitch, conseiller du président ukrainien Volodimir Zelensky, a démissionné mardi après l'indignation suscitée en Ukraine par ses déclarations suggérant que le missile russe ayant tué au moins 43 personnes à Dnipro avait été abattu par la défense anti-aérienne ukrainienne.
Il a annoncé sa démission sur Facebook après avoir présenté publiquement des excuses et être revenu sur ses propos dans un message sur Telegram.
"Je présente mes sincères excuses aux victimes et à leurs proches, aux habitants de Dnipro et à quiconque a été profondément blessé par ma version préliminaire erronée au sujet de la raison de la frappe de missile russe sur un immeuble résidentiel", a écrit Oleksi Arestovitch.
L'armée de l'air ukrainienne affirme que l'immeuble résidentiel touché à Dnipro a été frappé par un missile russe Kh-22, type d'armement que l'Ukraine est dans l'incapacité d'abattre.
Allemagne: le gouvernement annonce le nom du nouveau ministre de la Défense
Le social-démocrate Boris Pistorius, ministre de l'Intérieur de la région de Basse-Saxe peu connu au niveau national, va être nommé ministre de la Défense en Allemagne, a-t-on appris mardi auprès de sources gouvernementales.
Sa nomination est attendue dans la journée en remplacement de Christine Lambrecht qui a démissionné lundi après une série de bourdes à la tête de ce poste crucial en pleine guerre en Ukraine et alors que l'Allemagne est pressée de toutes parts de fournir plus d'armes lourdes pour aider Kiev.

Russie: le ministère de la Défense annonce des "changements importants" dans l'armée d'ici 2026
La Russie a annoncé mardi qu'elle allait mettre en oeuvre des "changements importants" au sein de son armée d'ici 2026, notamment dans sa composition, alors que ses effectifs doivent être portés à 1,5 million de soldats.
"Ce n'est qu'en renforçant les principales composantes structurelles des forces armées qu'il sera possible de garantir la sécurité militaire de l'État et de protéger les nouvelles entités et les équipements essentiels de la Fédération de Russie", a dit le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Nouveau bilan à Dnipro: 43 personnes sont décédées après l'attaque russe
43 personnes sont mortes dans l'attaque d'un immeuble d'habitation de la ville ukrainienne de Dnipro menée samedi par la Russie. Le Kremlin continue de nier toute responsabilité dans ces décès alors que les fouilles dans les ruines du bâtiment se poursuivent.
Le bilan du bombardement de Dnipro passe à 41 morts
Selon des informations recueillies par nos correspondants sur place, les autorités ukrainiennes dénombrent ce mardi matin 41 morts dont 4 enfants après le bombardement d'un immeuble d'habitation de la ville ukrainienne de Dnipro samedi.
Kiev et la présidence suédoise de l'Union europénne ont dénoncé un "crime de guerre" tandis que la Russie continue de nier sa responsabilité dans l'attaque. Le Kremlin parle de "tragédie" en possible lien avec un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.
La guerre en Ukraine au cœur des préoccupations au forum de Davos
Les élites mondiales se retrouvent sous la neige à Davos pour la première fois depuis la pandémie de Covid-19, avec des débats mardi notamment centrés sur la guerre en Ukraine, à l'occasion de l'annuel Forum économique mondial. Les conséquences du conflit pour l'approvisionnement mondial en énergie, la sécurité alimentaire, ou la sécurité tout court particulièrement en Europe seront également au menu cette semaine.
Presque un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie (absente du forum), et alors que le bilan de l'attaque de Dnipro ne cesse de s'alourdir, la guerre sera dans toutes les têtes. Une importante délégation ukrainienne est attendue dans la station de ski suisse, emmenée par la première dame Olena Zelenska qui doit adresser un message spécial à Davos durant la plénière de mardi.
Le président Volodymyr Zelensky a, lui, prévu des interventions en visioconférence en marge du forum à partir de mercredi.
Dnipro: une rescapée "très chanceuse" du bombardement russe meurtrier se confie à BFMTV
Le bilan est actuellement de 40 morts dans l'attaque d'un immeuble d'habitation dans la ville ukrainienne de Dnipro. L'attaque a également fait au moins 75 personnes dont 15 enfants. Lyudmila, une habitante âgée de l'immeuble blessée durant le bombardement, raconte ce qu'elle a vécu au micro de BFMTV.
"J’étais assise dans la cuisine quand j’ai senti un énorme impact. Je crois que j’ai perdu connaissance parce que quand j’ai ouvert les yeux, j’avais un gouffre devant moi, c’était effrayant", se rappelle-t-elle.
"J’avais les jambes coincées sous un bloc de béton, ma tête saignait énormément. J’ai pu attraper une serviette que j’ai secouée en disant ‘à l’aide, à l’aide.’ Ça a pris trois heures pour venir me sauver, je suis très très chanceuse, mon fils m’a dit ‘maman, tu es vraiment une miraculée'", se remémore-t-elle encore.
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Les drapeaux russes et biélorusses bannis de l'Open d'Australie sur demande de l'Ukraine
La Fédération australienne de tennis a interdit mardi les drapeaux russes et bélarusses à l'Open d'Australie, donnant suite à la requête de l'ambassadeur ukrainien qui demandait que des mesures soient prises après qu'ils ont été aperçus dans la foule.
"Les drapeaux russes et bélarusses sont bannis sur place à l'Open d'Australie", a déclaré la Fédération australienne de tennis dans un communiqué, précisant que l'interdiction prenait "immédiatement" effet.
"Notre politique initiale était que les fans pouvaient les apporter mais ne pouvaient pas les utiliser pour causer des perturbations", a ajouté Tennis Australia.
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À Dnipro, le bilan de l'attaque russe pourrait bientôt dépasser les 40 morts
Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine, l'un des plus élevés depuis le début de la guerre, risque encore de s'alourdir mardi, après avoir grimpé à 40 morts la veille.
"L'opération de sauvetage, la démolition des décombres, ne se terminera pas tant que les corps de tous les morts ne seront pas retrouvés", a déclaré Kyrylo Timochenko, un conseiller de la présidence ukrainienne.
Il a ajouté que "plusieurs (blessés) sont dans un état grave, dont un enfant".
Moscou a démenti avoir été responsable du carnage à Dnipro et rejeté la faute sur les Ukrainiens. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a évoqué "une tragédie" pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.