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Royaume-Uni: la banlieue de la ville de Leeds touchée par des violences urbaines

Les images des violences urbaines ayant éclaté à Leeds (Royaume-Uni) dans la nuit du 18 au 19 juillet 2024.

Les images des violences urbaines ayant éclaté à Leeds (Royaume-Uni) dans la nuit du 18 au 19 juillet 2024. - Skynews - X

Des violences urbaines ont traversé la ville de Leeds au Royaume-Uni dans la nuit du 18 au vendredi 19 juillet. L'élément déclencheur de ces émeutes n'est pas encore formellement établi selon les médias locaux.

Un double-decker en flammes, une voiture de police retournée, de nombreux restes calcinés... La ville de Leeds (Royaume-Uni) s'est réveillée, ce vendredi 19 juillet, avec les restes tangibles d'une nuit de violences urbaines.

Les causes exactes de ces émeutes doivent encore être éclaircies. Selon des déclarations de témoins à la BBC, les événements ont été déclenchés lorsque des membres des services sociaux ont embarqué plusieurs enfants pour les placer en foyer.

"Plus tôt dans la journée, il y avait eu un incident familial auquel la police et nos représentants avaient assisté et qui a inquiété une grande partie de la communauté", comme l'a expliqué Tom Riordan, le directeur général du conseil municipal de Leeds. Les détails exacts de ces faits n'ont pas été communiqués par ce représentant.

Fort "désordre" et retour au calme

Dans le banlieue de Leeds, à Harehills, des policiers ont été la cible de jets de projectiles aux environs d'1 heure du matin. La police locale a alerté les habitants sur un "désordre grave" en cours dans les rues et les a incités à rester à l'intérieur.

Outre les attaques contre les forces de l'ordres, des véhicules ont été détruits, un iconique bus à deux étages. Aucun blessé n'a cependant été signalé en marge de ces événéments, y compris chez les passagers du bus, comme le rapporte ABC News.

Ce vendredi matin, le calme était déjà de retour dans les rues de la ville. La ministre de l'Intérieur, Yvette Cooper, députée du Yorkshire de l'Ouest, a déclaré qu'elle était" consternée par ces scènes choquantes". "Un désordre de cette nature n’a pas sa place dans notre société", a-t-elle ajouté.

Tom Kerkour