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"Gaza n'est pas à vendre": accusés d'avoir vandalisé un golf de Trump en Écosse, ils plaident non-coupables

Un image du golf du Trump Turnberry Resort, en Écosse, vandalisé par des militants pro-palestiniens

Un image du golf du Trump Turnberry Resort, en Écosse, vandalisé par des militants pro-palestiniens - Google maps

Deux personnes, soupçonnées d'avoir endommagé un luxueux golf en Écosse appartenant à Donald Trump le 8 mars dernier, ont plaidé non-coupables ce lundi 7 avril devant le tribunal.

Un homme et une femme, accusés d'avoir endommagé un golf appartenant à Donald Trump le samedi 8 mars en Écosse, ont plaidé non-coupables ce lundi 7 avril au tribunal du shérif d'Ayr (sud-ouest du pays). Libérés sous caution, ils devront comparaître une nouvelle fois au tribunal prochainement. Les deux suspects avaient été interpellés dans le Yorkshire, en Angleterre.

Richy Southall et Umza Bashir, âgés de respectivement 33 et 55 ans, sont accusés d'avoir détérioré le luxueux parcours de golf de Tunrberry, propriété de Donald Trump, à l'aide de peinture rouge.

Ils avaient notamment inscrit un message de soutien à la bande de Gaza. "Gaza is not 4 sale", avait notamment été inscrit sur la pelouse. Une référence à la volonté du dirigeant américain de transformer l'enclave palestinienne en "Côte d'Azur du Moyen-Orient". La façade de l'établissement avait aussi été recouverte de la même peinture rouge.

Un autre coaccusé a plaidé non-coupable

Dans ce dossier, une femme de 66 ans et un homme de 75 ans, arrêtés lors de l'enquête, ont été libérés dans l'attente d'investigations approfondies, selon la police locale. Fin mars, un coaccusé, Kieran Robson, a aussi plaidé non-coupable dans ce même tribunal.

Selon la loi écossaise, l'infraction de malveillance correspond à la "destruction ou l'endommagement volontaire, gratuit et malveillant de la propriété d'autrui", précise la BBC. Mais il n'est pas précisé une valeur minimale à partir de laquelle l'infraction est considérée comme une infraction de malveillance, plutôt que du simple vandalisme. Cette dernière option prévoit des peines moins importantes.

Un autre parcours de golf de Donald Trump a été pris pour cible en mars en Irlande, sur le complexe côtier de Doonbeg, où des militants ont planté des drapeaux palestiniens sur les terrains.

Matthieu Heyman