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Royaume-Uni

Charlie Hebdo: le Prince Harry à l'ambassade de France à Londres

Le prince Harry et l'ambassadrice de France aux Royaume-Uni, le 9 janvier.

Le prince Harry et l'ambassadrice de France aux Royaume-Uni, le 9 janvier. - Ben Stansall - AFP

Le Prince Harry, a témoigné après la Reine Elizabeth II jeudi, de sa solidarité aux Français en se rendant à l'ambassade de France à Londres pour signer le livre de condoléances. 

Le prince Harry s'est rendu vendredi midi à l'ambassade de France de Londres où il a signé le livre de condoléances en mémoire des victimes de l'attentat contre l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo à Paris.

"Très chaleureusement, meilleurs voeux", a écrit Harry, quatrième dans l'ordre de succession au trône britannique, sur le livre de condoléances posé devant les douze photos des victimes de l'attaque du journal français. "Nous sommes très sensibles au soutien de la famille royale et à la présence du prince Harry aujourd'hui", a déclaré Sylvie Bermann, l'ambassadrice de France à Londres.

Des diplomates étrangers se succédaient à l'ambassade pour présenter leurs condoléances et signer le registre.

Dans tout Londres, multiplication des hommages

Devant le bâtiment diplomatique dans le quartier de Knightsbrigde, où deux policiers britanniques armés de fusils automatiques étaient en faction, des coeurs verts, roses, rouges ou jaunes ont été collés sur le mur d'enceinte sur lesquels on pouvait lire en anglais ou en français: "You are all our brothers and sisters" (vous êtes tous nos frères et soeurs), "on est avec vous", "love not hate" (l'amour, pas la haine), "peace", "stop the violence we want peace" (arrêtons les violences, nous voulons la paix).

Des bouquets de fleurs ont également été déposés pour rendre hommage aux victimes. A l'Institut français, dans le quartier voisin de South Kensington, un registre de condoléances était ouvert au grand public.

Au Japon et aux Etats-Unis, Abe et Obama

A Tokyo, c'est le Premier ministre, Shinzo Abe, qui s'est rendu vendredi à la résidence de l'ambassadeur de France à Tokyo pour présenter ses condoléances. Même geste à Lisbonne où le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho a dénoncé "un acte vil".

La visite de soutien du président américain Barack Obama à l'ambassade de France à Washington figurait parmi les titres vendredi matin de toutes les radios françaises, qui soulignaient l'élan de compassion particulier en provenance du pays touché par les attentats du 11 septembre 2001.

D. N. avec AFP