BFMTV
International

Ebola: la Côte d'Ivoire et le Sénégal se préparent

La douane de Dakar a été formée dès le mois d'avril 2014.

La douane de Dakar a été formée dès le mois d'avril 2014. - Seyllou - AFP

Alors que plus de 1.000 personnes sont mortes en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, la Côte d'Ivoire et le Sénégal se préparent, des contrôles aux aéroports aux campagnes d'information.

Le Sénégal et la Côte d'Ivoire sont sur le qui-vive. Les deux pays ont une frontière avec la Guinée, creuset de l'épidémie d'Ebola qui a déjà fait plus de 1.000 morts dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest.

Pour éviter à tout prix un "patient zéro" ivoirien, le gouvernement a interdit lundi à la compagnie aérienne nationale, Air Côte d'Ivoire, de desservir les trois pays les plus infectés par l'Ebola, et aux vols provenant de ces pays d'atterrir dans les aéroports nationaux.

Plusieurs compagnies aériennes locales ont déjà pris des mesures similaires, même si l'Organisation mondiale de la santé ne déconseille pas encore de se rendre dans ces pays.

Objectif, éviter de se retrouver dans la situation du Nigeria. Un malade arrivé du Liberia par avion a infecté le personnel soignant. Dix personnes ont été infectées depuis, et deux sont mortes du virus.

Des campagnes d'information depuis mars

Mais l'infection par passagers aériens n'est pas le seul risque. La maladie se propage également par les animaux. La chasse aux bêtes de brousse est d'ores et déjà interdite depuis mars 2014, et les autorités ont lancé des campagnes de communication pour alerter la population.

Des numéros d'alertes ont été ouverts, pour que les citoyens puissent prévenir les autorités en cas de doute.

Malgré cette volonté d'informer le public, la tension monte. Alors qu'aucun cas avéré d'Ebola n'a été déclaré au Sénégal, un quotidien national a annoncé en une que 5 cas avaient été recensés. La réponse des autorités a été instantanée: le directeur du journal sera jugé jeudi pour diffusion de fausse nouvelle.

Malgré cette volonté d'informer le public, la tension monte dans les pays limitrophes. Alors qu'aucun cas avéré d'Ebola n'a été déclaré au Sénégal, un quotidien national a annoncé en une que 5 cas avaient été recensés. La réponse des autorités a été instantanée: le directeur du journal sera jugé jeudi pour diffusion de fausse nouvelle.