Crimée : "L'UE doit réagir très fermement", appelle Didier Reynders

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Alors que la Crimée a voté dimanche à 95,5% pour son rattachement à la Russie, quelle va être la réaction de l’Union européenne ? Les ministres européens des Affaires étrangères se réunissent ce lundi à Bruxelles pour décider des suites à donner à ce référendum. Un référendum "illégal", a rappelé ce matin chez Jean-Jacques Bourdin, Didier Reynders, le ministre belge des Affaires étrangères, qui participera à cette réunion. "On ne peut pas organiser un référendum en quelques jours avec une présence de plus de 30.000 militaires russes sur le territoire de Crimée sans l’accord de Kiev".
"Une deuxième phase de sanctions"
"On doit réagir très fermement, a appelé Didier Reyners. Réagir fermement c’est à la fois soutenir la transition ukrainienne et le gouvernement ukrainien, mais aussi augmenter la pression sur la Russie. Il faut donc passer à une deuxième phase de sanctions : interdire des déplacements dans l’Union européenne mais aussi geler les avoirs d’un certain nombre de responsable russes. Il y a une limite, ce qui se passe en Crimée est inacceptable, mais on ne peut pas en plus imaginer que la Russie continue ailleurs encore en Ukraine, voire ailleurs sur le continent européen. Il faut savoir que l’inquiétude est encore plus forte dans les pays voisins de l’Ukraine ou dans les pays Baltes qu’elle ne l’est chez nous. Ces pays craignent les actions que la Russie pourrait entreprendre si la communauté internationale ne se montre pas très ferme". "Le souhait c’est de revenir à un dialogue avec la Russie, mais pour cela il faut que la Russie accepte de rentrer dans les règles internationales", a ajouté le ministre belge des Affaires étrangères.
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