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Corée du Sud: le président lève la loi martiale après le vote du parlement

Ce document du bureau présidentiel sud-coréen, pris le 3 décembre 2024, montre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol prononçant un discours pour déclarer la loi martiale à Séoul.

Ce document du bureau présidentiel sud-coréen, pris le 3 décembre 2024, montre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol prononçant un discours pour déclarer la loi martiale à Séoul. - Handout / South Korean Presidential Office / AFP

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a annoncé ce mardi 3 décembre lever la loi martiale, quelques heures après l'avoir décrétée, à la suite d'un vote du Parlement contre cette mesure inédite.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol annonce lever la loi martiale ce mardi 3 décembre, quelques heures après la mise en place de celle-ci, suivie d'un vote bloquant du parlement contre la mesure.

"Il y a eu une demande de l'Assemblée nationale pour lever l'état d'urgence, et nous avons procédé au retrait des militaires qui avaient été déployés pour les opérations de loi martiale", a déclaré le président à la télévision.

"Nous allons accéder à la requête de l'Assemblée nationale et lever la loi martiale lors d'une réunion du gouvernement", a poursuivi Yoon Suk Yeol. 190 députés sud-coréens se sont opposés à la mise en place de la loi martiale. L'agence de presse Yonhap note que parmi les les élus ayant voté contre la loi martiale figurent 18 députés du camp présidentiel.

"Des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes"

Un peu plus tôt, le président de la Corée du Sud avait justifié son action dans une allocution télévisée, en indiquant "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments anti-étatiques".

"Sans se soucier des moyens de subsistance du peuple, le parti d'opposition a paralysé le gouvernement, à des fins de destitutions, d'enquêtes spéciales et pour protéger son leader de poursuites judiciaires", a poursuivi Yoon Suk-yeol.

T.K. avec AFP