Nouvelles sanctions contre la Corée du Nord après un tir de missile intercontinental

Des images d'un tir de missile par la Corée du Nord diffusées sur un écran d'une gare de Séoul, le 24 mars 2022 en Corée du Sud - Anthony WALLACE © 2019 AFP
Les États-Unis ont annoncé jeudi l'imposition de nouvelles sanctions sur des entités russes et nord-coréennes après le tir par Pyongyang d'un missile balistique intercontinental dans la zone maritime économique exclusive du Japon.
Les cibles de ces dernières sanctions sont accusées de "transférer des éléments sensibles à destination du programme de missile de la Corée du Nord", a indiqué le département d'État dans un communiqué.
"Ces mesures font partie de nos efforts continus visant à entraver la capacité de la RPDC (République populaire démocratique de Corée) à faire avancer son programme de missile et soulignent le rôle néfaste joué par la Russie sur la scène mondiale" par une telle assistance, poursuit le communiqué.
Deux entités russes visées
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un observait depuis fin 2017 et jusqu'à présent un moratoire sur ce type de tirs de missiles.
Les sanctions annoncées jeudi concernent deux entités russes nommées Ardis Group et PFK Profpodshipnik, ainsi qu'un homme, Igor Aleksandrovich Michurin.
En Corée du Nord, un citoyen, Ri Sung Chol, ainsi qu'une entité, le bureau des affaires étrangères de la seconde Académie des sciences naturelles, sont visés. Le département d'Etat ne précise pas les liens supposés entre ces entités et le programme nord-coréen.