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Corée du Nord

La Corée du Nord qualifie d'"imprudente" la vente d'hélicoptères américains à Séoul

Des drapeaux nord-coréens devant l'entrée de Chongryon, l'association des résidents coréens au Japon, le 26 mai 2018 à Tokyo. PHOTO D'ILLUSTRATION

Des drapeaux nord-coréens devant l'entrée de Chongryon, l'association des résidents coréens au Japon, le 26 mai 2018 à Tokyo. PHOTO D'ILLUSTRATION - Toshifumi KITAMURA © 2019 AFP

"Nous nous opposons fermement (...) au renforcement militaire (...) des forces vassales" des États-Unis, a dénoncé le ministère de la Défense nord-coréen, critiquant par la même des ventes récentes américaines au Japon et à d'autres alliés de Washington en Asie-Pacifique.

La Corée du Nord a qualifié ce jeudi 22 août d'acte "imprudent et provocant" la vente par les Américains d'hélicoptères Apache à la Corée du Sud, affirmant qu'elle y répondrait par un renforcement de son propre arsenal.

"Il s'agit d'un acte imprudent et provocant" qui vise à "délibérément augmenter l'instabilité sécuritaire dans la région", a fustigé dans un communiqué le ministère de la Défense nord-coréen.

"Une force capable de dissuader les adversaires"

Les États-Unis ont annoncé lundi avoir approuvé la vente de jusqu'à 36 hélicoptères d'attaque Apache, ainsi que du matériel lié, dont des missiles, à la Corée du Sud pour un total d'environ 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros).

Selon l'agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA), elle doit permettre "d'améliorer les capacités de la République de Corée (nom officiel de la Corée du Sud) à faire face aux menaces actuelles et futures" avec "une force capable de dissuader les adversaires". La transaction doit encore être validée par le Congrès américain avant d'être effective.

Cet accord va amener Pyongyang à "renforcer encore" ses propres moyens de "dissuasion stratégique", a souligné vendredi le régime nord-coréen.

L'annonce de la vente est intervenue au premier jour des traditionnels exercices militaires annuels menés conjointement par Washington et Séoul. Baptisées "Ulchi Freedom Shield", elles mobiliseront des milliers de militaires jusqu'au 29 août.

A.G avec AFP