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Amérique du Nord

Primaires républicaines: Trump rafle l'Indiana et éjecte Cruz

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Sans la présence de Ted Cruz, plus rien ne devrait empêcher Donald Trump de remporter les neuf primaires restantes... et de devenir le candidat républicain à la présidence.

L'investiture de Donald Trump ne semble plus qu'une formalité. Le milliardaire est devenu ce mardi le candidat probable du parti républicain à l'élection présidentielle américaine de novembre, après sa victoire spectaculaire à la primaire de l'Indiana et l'abandon de son principal rival, le sénateur du Texas Ted Cruz.

"Nous allons gagner en novembre, nous allons gagner gros et ce sera l'Amérique d'abord", a déclaré Donald Trump lors d'un discours à la tour Trump, à New York, entouré de sa famille. "Nous nous attaquons maintenant à Hillary Clinton. Elle ne peut pas être une bonne présidente".

Le président du parti républicain a immédiatement appelé au rassemblement autour de Donald Trump, le qualifiant de "candidat présumé". "Nous devons tous nous rassembler pour battre Hillary Clinton", a écrit Reince Priebus sur Twitter. 

Cruz jette l'éponge

Le mouvement anti-Trump a échoué à endiguer ce populiste sans expérience politique, qui a brisé tous les codes pour battre ses 16 adversaires initiaux, conservateurs comme modérés.

"Nous avons tout donné, mais les électeurs ont choisi une autre voie. Et c'est le coeur lourd, mais avec un optimisme sans limite pour l'avenir de notre pays, que nous suspendons notre campagne", avait déclaré plus tôt Ted Cruz à Indianapolis, entouré de sa colistière Carly Fiorina et de son épouse, Heidi.

L'Indiana, trois mois après le début de la saison des primaires, restera comme l'Etat de la défaite de trop pour ce fils d'émigré cubain, sa septième d'affilée. Donald Trump a obtenu environ 53% des voix des républicains de cet Etat industriel de la région des Grands Lacs, devant Ted Cruz (37%) et le gouverneur de l'Ohio, John Kasich (8%), selon des résultats partiels. Il pourrait remporter l'ensemble des 57 délégués en jeu. Il n'a pas encore atteint les 1.237 délégués requis pour l'investiture, mais sans la concurrence de Ted Cruz, ce ne devrait être qu'une formalité lors des neuf primaires restantes, dont les dernières auront lieu le 7 juin. Le seul autre candidat encore en lice, John Kasich, ne s'était pas encore exprimé mardi, mais son conseiller John Weaver, dans un communiqué, a indiqué qu'il resterait en course.

Malgré ou grâce à sa personnalité incendiaire, Donald Trump est en fait de plus en plus populaire au sein de l'électorat républicain, même s'il reste une personnalité qui divise profondément les Américains.

A. D. avec AFP