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États-Unis

Meurtre de Charlie Kirk: le tueur présumé vivait avec une personne transgenre

Un écran de télévision affiche une photo de Tyler Robinson, soupçonné d'avoir tué Charlie Kirk le 11 septembre, à Orem, dans l'Utah, le 12 septembre 2025.

Un écran de télévision affiche une photo de Tyler Robinson, soupçonné d'avoir tué Charlie Kirk le 11 septembre, à Orem, dans l'Utah, le 12 septembre 2025. - PATRICK T. FALLON

Le tueur présumé de l'influenceur d'extrême droite américain Charles Kirk vivait avec une personne transgenre, selon le gouverneur de l'Utah. Pour autant, il n'y a aucune preuve de l'influence de ce dernier dans le meurtre.

Le tueur présumé de l'influenceur d'extrême droite Charlie Kirk vivait avec une personne transgenre, a déclaré ce dimanche 14 septembre le gouverneur de l'Utah, confirmant une information susceptible d'exacerber un vif débat aux Etats-Unis.

"Je peux confirmer que ce colocataire entretenait une relation amoureuse (avec Tyler Robinson), et qu'il s'agit d'un homme en transition de genre pour devenir une femme", a dit Spencer Cox à la chaîne CNN.

Aucun preuve de l'influence du colocataire

Les enquêteurs n'ont cependant trouvé aucune preuve de l'influence du colocataire de Tyler Robinson dans le meurtre de Charlie Kirk. "C'est ce que nous essayons de déterminer actuellement. C'est facile de tirer des conclusions hâtives à partir de ça (...) mais je veux juste être prudent", a déclaré le gouverneur républicain Spencer Cox.

Tyler Robinson, 22 ans, a été interpellé jeudi soir dans l'Utah, suspecté d'avoir abattu la veille, avec son fusil à lunette, Charlie Kirk, en pleine réunion publique sur un campus dans le même Etat.

Depuis ce meurtre filmé en direct, plusieurs personnalités et médias conservateurs, dans le sillage du président Donald Trump, dénoncent l'influence de "la gauche radicale".

Charlie Kirk, un opposant aux droits LGBT+

Charlie Kirk a souvent critiqué les droits LGBT+ et notamment ceux des personnes transgenres. Donald Trump fustige aussi depuis son retour au pouvoir le "délire transgenre", qui selon lui ravage les États-Unis et auquel il a promis de mettre un terme.

Spencer Cox a ajouté que le colocataire se montrait "très coopératif" avec les enquêteurs, contrairement au tireur présumé qui refuse lui de donner des détails.

Cela n'empêche pas des militants parmi les plus conservateurs de dénoncer l'influence supposée néfaste du colocataire transgenre. La militante d'extrême droite Laura Loomer, qui a l'oreille du président, a appelé samedi à "classer le mouvement trans comme mouvement terroriste".

A.B avec AFP